Les premiers vaccins sont venus piquer d’abord les seniors

"On attendait les consignes nationales et nous étions impatients que les choses se précisent pour informer les résidents des Ehpad Caylus et Sorgues et leurs familles, ainsi que ceux en Unité de soins de longue durée (USLD)", lance Pascale Bauquis, directrice adjointe du centre hospitalier Émile-Borel. "Dans le cadre du Groupement hospitalier de territoire (GHT), les vaccins nous sont livrés par le CHU de Montpellier. La commande doit être faite le vendredi pour réception le lundi. La première a donc été effectuée vendredi dernier", explique le docteur Mohamed Zouani. Une première commande destinée à vingt résidents de l’Ehpad Caylus et à vingt professionnels prioritaires (plus de 50 ans et/ou en comorbidité).

Un démarrage modeste pour permettre aux équipes d’enclencher la dynamique et l’organisation : consultations prévaccinales, consentements de tous (résidents, tutelles, familles). "Nous n’avons eu qu’un seul refus d’une famille sur les 90 résidents et patients que comptent Caylus et l’USLD", signale le docteur Zouani. Un résultat complimenté par le directeur par intérim Didier Bourdon, qui a souligné l’investissement du docteur Zouani et de ses collègues, dans cette coordination particulièrement complexe à structurer. "Nous allons augmenter crescendo les vaccinations dans les semaines à venir et, la semaine prochaine, c‘est l’ensemble des Ehpad Caylus et Sorgues ainsi que l’USLD qui seront concernés", précise le docteur Zouani.

Une liste d’attente est mise en place en cas de désistement afin de ne pas perdre un vaccin. Prochainement, ce sont les professionnels de santé, hospitaliers ou ceux extérieurs intervenant à l’hôpital et de plus de 50 ans qui seront concernés. Par la suite, l’objectif est que les habitants de plus de 75 ans puis, le reste de la population saint-affricaine - en fonction des consignes nationales -, puissent se faire vacciner dans un centre de vaccination.

Les commandes de vaccins n’étant pas limitées, leur nombre sera calé selon le rythme des vaccinations qui ne font donc que commencer.