Decazeville : le projet ORI reconnu d’utilité publique

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  • L’immeuble Establié, en haut de la rue Cayrade, est concerné par cette opération de restauration immobilière. L’immeuble Establié, en haut de la rue Cayrade, est concerné par cette opération de restauration immobilière.
    L’immeuble Establié, en haut de la rue Cayrade, est concerné par cette opération de restauration immobilière. Repro CP - DDM
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GDM

Un nouveau dispositif, à l’amiable ou de manière coercitive, permettra de réhabilitet 4 immeubles identifiés rue Cayrade.

L’enquête publique concernant le projet de restauration de plusieurs immeubles emblématiques du centre-ville vient de donner son feu vert à Decazeville communauté. Placé sous la maîtrise d’ouvrage de cette collectivité, ce projet récemment déclaré d’utilité publique s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de l’habitat du cœur de ville.

À ce jour, quatre immeubles, tous situés au fil de la rue Cayrade sont directement concernés par ce projet d’ORI (opération de restauration immobilière) : les immeubles Pelou au n° 52, Twinner aux 38, 40 et 42, Carmi aux 10 et 12 et Establié aux 6 et 8 de cette même rue. Une action qui se veut en tout point complémentaire aux récentes opérations programmées d’amélioration de l’habitat qui ont permis de faire éclore plusieurs projets de réhabilitation de logements tout en contribuant au maintien d’un parc locatif offrant des loyers modérés.

Le rapport qui émane de l’enquête publique livre un diagnostic, "malgré les multiples actions engagées sur ce secteur, les logiques de dégradation d’une partie des logements privés du centre-ville ne sont pas enrayées, bien au contraire, avec un état général du bâti restant fortement dégradé". De plus, les études menées sous couvert de la révision du PLU (plan local d’urbanisme) confirment la présence d’un nombre important de logements à réhabiliter de fond en comble. Un habitat vétuste où les propriétaires sont peu enclins à engager spontanément de lourds, et coûteux, travaux de remise en état.

Deux solutions pour renforcer l’attractivité.

L’ORI mise en piste par Decazeville communauté, et maintenant adoubée par l’Etat, offre deux scénarios qui poursuivent un même et unique objectif : celui de restaurer ces bâtiments en vue de doper l’offre de logements du centre-ville.

Pour Alain Alonso, conseiller communautaire en pointe sur les questions d’urbanisme, "ce dispositif est coercitif, il peut, soit obliger les propriétaires à engager les travaux de rénovation pour lesquels ils pourront prétendre à des accompagnements, logistique et financier, ou à défaut, dans le cas où ils ne souhaitent pas se lancer dans ces chantiers conséquents, Decazeville communauté peut prendre la main en engageant des négociations en vue de racheter ces bâtiments, soit à l’amiable ou via une procédure d’expropriation".

Dans les jours prochains, une concertation sera menée avec les propriétaires pour, "trouver des solutions amiables débouchant sur des rénovations de ce patrimoine immobilier qui dénature le centre-ville", poursuit l’élu.

Le coût de cette opération est estimé à plus de 4 M€, une somme incluant les indemnités de dépossession, la rénovation des parties communes et la restauration des parties privatives.

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