Decazeville. Le succès renouvelé des brocantes et vide-greniers

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  • Les gens ont envie de renouer avec les vide-greniers comme ici à Flagnac. (Photo archives)
    Les gens ont envie de renouer avec les vide-greniers comme ici à Flagnac. (Photo archives)
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GDM

Les brocantes, vide-greniers, braderies ou autres ventes d’antiquités et autres "vieilleries" rencontrent un succès qui ne se dément pas au fil des années, en France comme à l’étranger.

Les pratiques telles que nous les connaissons aujourd’hui se sont développées depuis un siècle environ.

Mais on réalise le négoce de vieilleries et de curiosités depuis des temps très anciens.

Une sorte de marché aux puces se tient déjà dans l’Athènes du monde Antique.

À partir du Moyen-Âge, camelots, ferrailleurs, colporteurs et autres marchands ambulants exercent un business lucratif souvent à partir de la récupération. Le marché de l’occasion se développe tous azimuts.

Des foires apparaissent, tandis que les quais des grandes villes et des ports se couvrent d’étals. Plus proche de nous, la vente d’objets aux particuliers se démocratise depuis les années soixante-dix, et, à côté des stands temporaires, apparaissent des brocantes permanentes. Elles sont suivies par des magasins solidaires, dépôts-ventes et boutiques du monde caritatif (surtout pour les vêtements).

Surgissent même ici ou là des "vides maisons" ou "vide-dressings" éphémères. Le Bassin et la vallée du Lot ne sont pas en reste vis-à-vis de ce phénomène de société qui connaît un second souffle depuis le début des années 2000. Les vide-greniers de Bouillac, Combes, Cransac, Decazeville, Flagnac, etc., attirent un public conséquent.

Ces rendez-vous animent les villages et les quartiers de notre territoire, notamment lors des fêtes et des kermesses, tout en autorisant une petite rentrée d’argent pour les associations organisatrices.

Chiner, un sport local !

Chiner est devenu en quelque sorte un sport local. Outre le plaisir de rencontrer d’autres congénères et profiter du côté convivial, de nombreuses personnes cherchent à acheter moins cher ce dont ils ont besoin.

Avec la crise économique, on trouve à côté des habitués des vendeurs occasionnels qui essayent de se faire un peu d’argent. Acheteurs et vendeurs y trouvent en principe leur compte, échappant ainsi aux circuits classiques de distribution. Mais il est interdit de vendre des produits neufs.

De plus, la mode pour le vintage (objets des années 1940 à 1990) n’est pas étrangère au succès des vide-greniers et même le renouvelle.

L’avenir peut faire peur (surtout maintenant avec le virus), le présent inquiète par moments mais le passé, lui, rassure.

Un produit rétro rappelle des odeurs, une période heureuse, des souvenirs partagés avec des copains ou la famille. L’achat d’objets de seconde main n’est pas dévalorisant, il peut même devenir synonyme de réconfort et de plaisir en retrouvant un bout de charme disparu…

Enfin, un bon nombre de participants apprécient ce type d’économie circulaire, s’éloignant d’un consumérisme effréné.

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