Villefranche-de-Rouergue. Le centre de vaccination a ouvert hier à Treize Pierres

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  • Jean-Marie Périer (ci dessus) et une infirmière à domicile (ci contre), vaccinés hier après-midi, ont donné l’exemple.
    Jean-Marie Périer (ci dessus) et une infirmière à domicile (ci contre), vaccinés hier après-midi, ont donné l’exemple.
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GDM

L’un des tout premiers vaccinés n’est autre que Jean-Marie Périer.

C’est important de donner l’exemple." Le célèbre photographe, Jean-Marie Périer, a été l’un des premiers à se faire vacciner hier après-midi, au centre ouvert à la salle des fêtes de Treize Pierres. Suivi par une infirmière à domicile, qui voulait aussi montrer toute l’utilité de ce geste que beaucoup qualifient de "citoyen."

Ce centre a ouvert hier à 13 heures, pour les professionnels de santé et ou de services à la personne (âgés de plus de 50 ans), et à 14 heures, pour le grand public, c’est-à-dire les personnes âgées de plus de 75 ans ne résidant pas Ehpad (ou certaines autres présentant des facteurs de comorbidités).

Mais, ce n’est pas un supermarché. Il est obligatoire de prendre rendez-vous au préalable. "Vous pouvez l’écrire à l’encre rouge", insiste le docteur Hugues Debilly, qui officiait hier après-midi avec l’infirmière Ségolène Berton, tous deux coprésidents du Pôle de Santé Villefranchois (PosaVi), qui est à la manœuvre pour cette campagne de vaccination.

"Nous sommes en lien étroit avec le centre hospitalier, dont nous avons pris le relais", indique le docteur Debilly.

L’hôpital a vacciné la semaine dernière des résidents de ses Ehpad et des professionnels de santé (lire nos éditions du jeudi 14 et du samedi 16 janvier).

Partenaire aussi de l’opération, la municipalité qui met à disposition la salle des fêtes de Treize Pierres.

L’ARS (agence régionale de santé) a demandé un maintien du centre jusqu’au mois de juin.

Comment cela se passe-t-il ?

Les candidats au vaccin doivent arriver seulement quelques minutes avant leur rendez-vous (ceux qui n’en ont pas sont refusés). Ils ont d’abord une consultation avec le médecin, qui ne prend que peu de temps, sauf pour les personnes ayant des traitements (l’ordonnance doit être présentée). Puis l’injection est pratiquée, indolore aux dires des premiers vaccinés hier. Ensuite, une surveillance de quinze minutes est nécessaire avant de pouvoir repartir. En une demi-heure, la vaccination peut être réalisée. Un rappel, au bout de trois semaines, est nécessaire. Pendant les deux premières semaines, les actes médicaux sont assurés par des médecins et des infirmiers libéraux du territoire (à raison de demi-journée chacun). Ensuite des médecins et infirmiers hospitaliers doivent prendre le relais.

Le centre de vaccination fonctionnera du lundi au vendredi, matin et après midi, et le samedi matin.

Des délais

Pour ceux qui n’ont pas encore de rendez-vous, il leur faudra s’armer de patience. "C’est plein pour les quatre prochaines semaines", informe le docteur Delly. Et pas possible d’augmenter l’amplitude de fonctionnement, car la vaccination est limitée par des problèmes d’approvisionnement de la pharmacie centrale de Rodez, qui répartit ensuite les doses de vaccin sur le département. Le manque de doses pourrait bien être le gros problème de cette campagne de vaccination.

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