Millau : la pause de la première pierre du futur Ehpad reportée

Lundi, la première pierre de l’Ehpad des Terrasses des Causses devait symboliquement être posée rue Jean-Moulin, sur le site de l’ancienne maison de retraite Saint-Michel. La Covid-19 en a décidé autrement. Face à une recrudescence de cas dans les maisons de retraite millavoises, le rendez-vous est décalé à une date ultérieure. Mais la directrice du futur Ehpad, Pascale Bauquis, se veut confiante.

Pour quelle raison la pose de la première pierre de l’Ehpad doit-elle être annulée ?
Nous réalisons des dépistages tous les sept jours lorsque l’on a un cas de cluster dans un Ehpad. Les derniers résultats tombés en fin de semaine dernière montrent, malheureusement, une recrudescence de cas de Covid-19 dans nos établissements.
Nous sommes sur un nombre de résidents contaminés en augmentation. On a estimé que les familles comprendraient mal que l’on maintienne ce rendez-vous compte tenu du contexte. Nos forces doivent être mobilisées pour prendre en charge les résidents, pas pour ce genre d’événement.
En revanche, cette annulation ne constitue en rien un frein par rapport au déroulé du chantier.
On fera simplement la pose de la deuxième pierre.

Quelle est la situation dans les Ehpad millavois à ce jour ?
À Sainte-Anne, nous avons encore 36 cas positifs au Covid-19. À l’Ayrolle, le chiffre est de 31 résidents contaminés. Ce sont des chiffres en augmentation.
À Saint-Côme en revanche, nous sommes toujours épargnés. On prépare, par ailleurs, la vaccination dans cet établissement pour la dernière semaine de janvier.

La situation est-elle sous contrôle néanmoins ?
Oui, et je veux remercier et saluer la mobilisation des médecins généralistes qui, sur Sainte-Anne, ont pris le relais du personnel hospitalier. C’est un soutien qui nous est d’une aide immense.
Les médecins de Saint-Affrique, également, se sont déplacés pour prêter main-forte. C’est remarquable.

La situation que vous décrivez doit-elle renforcer le message sur l’importance de la vaccination ?
Je veux souligner qu’il y a une réelle adhésion des résidents, ou à défaut de leur tutelle ou de leur famille, vis-à-vis du vaccin.
L’expérience sur Saint-Affrique, à l’Ehpad Caylus, montre que les résidents et leurs familles ont compris l’importance de la vaccination. On espère tous que ce vaccin endiguera la situation que l’on connaît.