Basket : la Ruthénoise Leïla Lacan s’acclimate peu à peu

  • La jeune meneuse a étoffé son bagage depuis qu’elle évolue à l’Insep.
    La jeune meneuse a étoffé son bagage depuis qu’elle évolue à l’Insep. JAT - Archives
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Centre Presse Aveyron

La jeune basketteuse ruthénoise, qui évolue depuis deux ans à l’Insep (Institut national du sport et de la performance), s’est confiée sur sa progression, elle qui découvre le monde professionnel cette saison, à 16 ans.

 

Quel bilan faites-vous de votre saison jusqu’à présent, vous qui découvrez le monde professionnel avec l’équipe U18 féminine du pôle France, en Ligue féminine 2 ?
J’ai été blessée au début de la saison, pendant un mois, ce qui fait que je n’ai repris qu’en cours de championnat. Je m’acclimate petit à petit au niveau, les choses se font progressivement. On a gagné deux matches, dont un grâce à un tir au buzzer de ma part (à sept dixièmes de seconde de la fin, face à La Tronche-Meylan, 65-64, fin novembre, NDLR), ce qui est important pour moi. J’ai fini le second avec 31 d’évaluation, ce qui fait que ce sont mes deux matches repères. Après, il y en a eu d’autres de plus compliqués mais ça fait partie de l’apprentissage.

Justement, quelles différences voyez-vous entre le niveau en Nationale 1, auquel vous évoluiez l’an dernier, et celui-là ?
C’est plus physique, il faut être plus solide et savoir résister aux contacts. Pour attaquer, c’est également plus compliqué car on joue contre des équipes bien préparées. Après, même si c’est différent à mon poste car ce sont surtout des petits gabarits, on voit que dans toutes les équipes, il y a de grandes joueuses, bien formées. Enfin, tactiquement, il faut être très juste pour réussir à trouver les failles dans les défenses adverses.

Que vous apporte le fait d’évoluer à l’Insep, que vous avez intégré il y a deux ans ?
De la rigueur, de l’organisation, car on doit gérer notre emploi du temps, l’école, tout ça. J’apprends aussi à accepter d’être fatiguée, de douter parfois, de ne pas être tout le temps au meilleur de ma forme, mais aussi à beaucoup travailler pour progresser.

Dans quel(s) domaine(s) estimez-vous justement devoir le faire ?
Mon tir extérieur, surtout. Je l’ai, certes, amélioré depuis que je suis ici mais il reste encore du travail. Après, je dirais mon aisance technique et ma défense sur le ballon ; mettre plus de pression sur les meneuses des équipes adverses pour les embêter.

Votre ancien entraîneur à la section sportive du collège de Baraqueville, Nicolas Flottes, dit avoir trouvé que vous donniez plus de la voix cette  saison. Partagez-vous ce sentiment ?
Depuis que je suis entrée à l’Insep, on me dit que vu le poste auquel j’évolue, meneuse, il faut que je parle beaucoup, que j’exprime le positif et le négatif quand je suis sur le terrain, et c’est quelque chose que j’essaie de faire, oui.

Est-ce dans votre nature ou la forcez-vous pour y arriver ?
Je me forçais l’an dernier car je n’aime pas trop devoir dire à quelqu’un « il faut que tu ailles là » etc., mais vu mon poste, je suis obligée de communiquer, et même si je dois encore m’améliorer, ça va mieux cette année.

Pour finir, comment vivez-vous la situation actuelle, bien que vous puissiez continuer à vous entraîner et à jouer du fait de votre statut professionnel ?
On est dans une bulle, c’est vrai, ce qui fait qu’on ne subit pas directement le confinement ou le couvre-feu. Après, on dispute nos matches sans public, dans des salles vides, ce qui fait que c’est un peu mort, mais on est toutes contentes de pouvoir continuer à jouer.
 

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