Millau. Des Millavois disent "oui" au projet de Lidl

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  • Le projet pour lequel Lidl souhaite déménager au rond-point des Deux-Stades ressemblerait à celui-ci.
    Le projet pour lequel Lidl souhaite déménager au rond-point des Deux-Stades ressemblerait à celui-ci. Repro CP - ML
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JDM

Michaël Doumenc, responsable immobilier, apporte les résultats de l’enquête.

L’enquête publiée sur les réseaux sociaux s’est conclue vendredi dernier. Lancée par Lidl en vue d’un déménagement sur l’avenue Jean-Jaurès, au niveau du rond-point du Stade, elle a rassemblé "1 051 participants, que des Millavois, dont 80 % sont favorables à notre projet. 70 % des répondants estiment que notre enseigne favorise leur pouvoir d’achat et, un chiffre fort : 98 % fréquenteraient le nouveau magasin s’il sortait de terre." Le responsable immobilier régional de Lidl, Michaël Doumenc, de la base logistique située à Béziers, paraît satisfait des résultats. Le dessein de passer de 990 à 1 700 mètres carrés, rien qu’en surface de vente, amènerait l’enseigne vers "le modèle le plus grand. Vu le succès du magasin de Millau, le projet de ce transfert" est toujours sur les rails, même s’il se retrouve bloqué. Il est à l’arrêt parce que, dans ce cadre de magasin au-dessus de 1 000 mètres carrés de surface de vente, il convient d’avoir un avis et un soutien que ce soit de la mairie, de la communauté de communes… puisqu’on doit passer dans une commission départementale d’aménagement commercial (CDAC) qui statuerait sur notre projet."

Pour Michaël Doumenc, cela fait "dix-huit mois que Lidl y travaille. Il était soutenu par l’ancienne municipalité. Presque avant le second tour des municipales, nous étions prêts à déposer les autorisations, mais le calendrier en a décidé autrement. Avec le changement à la mairie, nous avons à nouveau présenté le projet début août et nous n’avons encore aucun retour. Donc, dans l’attente…"

"Nous sommes d’accord avec les propriétaires"

Sur les achats de Peugeot, l’auberge des Deux-Vallées et Bigmat, le responsable biterrois avance : "Qu’on soit très clair, les acquisitions financières, c’est une affaire privée. Nous ne demandons aucune aide à personne et si nous présentons un projet sur des assiettes foncières, c’est que nous sommes d’accord avec les propriétaires." Une affirmation bien loin de ce que nous avaient confié les trois intéressés pour qui il n’était soit pas question de vendre ou en tout cas pas au prix proposé.

"Ce n’est pas ce qu’ils nous disent lors de nos échanges ou ce qui est plus que des échanges. En tout cas, les acquisitions sont conditionnées aux autorisations, donc rien n’est fait", préfère alors ajouter Michaël Doumenc. Et de poursuivre : "On se rapprocherait du centre-ville puisque nous sommes à la toute limite du périmètre ORT (Opération de revitalisation de territoire) et cela permettrait de ramener notre flux clients à une proximité des autres commerces. Notre intérêt était partagé par l’ancienne municipalité, mais on ne connaît pas encore l’avis de la nouvelle. J’ai pu lire dans votre journal qu’elle n’y était pas opposée."

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