Football : Rodez, Pau lui sourit

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  • Au bout d'un long final, les Ruthénois peuvent se congratuler.
    Au bout d'un long final, les Ruthénois peuvent se congratuler. JLB
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A Pau, Aurélien Parayre

Mardi, lors d’une séance de tirs au but interminable, les Ruthénois se sont qualifiés pour les 32es de finale. Ils iront à Brest, le 9 ou 10 février.
 

Théo Guivarch célébré par les siens, tout comme le dernier tireur Joris Chougrani. Et c’est tout le groupe sang et or qui saute de joie. Qu’ils font du bien au moral des Aveyronnais ces moments de bonheur, vécus hier soir, au stade du Hameau de Pau, pour leur entrée en lice en Coupe de France. Au moment même où ils viennent de se qualifier pour les 32es de finale de la compétition, après avoir dû en passer par des tirs au but à rallonge, finalement remportés 7-8.
Et ce n’est pas volé. Car si le jeu n’a pas été flamboyant durant la partie, la domination a clairement été du côté des visiteurs. Ceux-là mêmes qui s’étaient imposés 1-0, trois jours plus tôt rue Vieussens face à ces Palois dans un match capital pour la course au maintien en L2. Sur la feuille de match, il ne restait, il faut dire, pas grand monde de la première opposition. Quatre Béarnais et Bonnet côté Raf. Ça s’est surtout vu pour les hommes de Didier Tholot, totalement inoffensifs. De quoi asséner aussi un sacré coup au moral des Pyrénéens dans la lutte que les deux formations vont se mener à distance pour rester dans l’antichambre de l’élite.

Pau, re-Pau mais pas de repos

Loïc Poujol, au milieu et avec le brassard de capitaine, et les siens ont également fait montre d’une envie bien plus importante. C’est donc eux qui se rendront en Bretagne, affronter le pensionnaire de Ligue 1 brestois au prochain tour, début février. La décision s’est donc faite durant la séance de tirs au but. Mais avant ça, Ponceau, très précieux dans l’entrejeu pour sa première titularisation (lire ci-contre), avait trouvé la transversale d’une frappe lointaine (20e) ; Ruffaut avait, lui, failli tromper Bertrand d’un coup franc lointain mais finalement direct (33e) ; et, surtout, Poujol avait raté l’immanquable dans le but vide sur un centre de Ponceau laissé intelligemment par Bonnet (66e). Côté palois, un penalty demandé à la 33e et un arrêt de la jambe de Guivarch ont été les deux seules situations de la partie. Un Guivarch ayant glissé remplaçant en Ligue 2, mais décisif hier. Le portier arrêtant la première et neuvième (et dernière) tentative paloise.
Un septième match sans revers de rang toutes compétitions confondues pour les Rouergats (six nuls, un succès) et une qualification dans la joie qui doit leur permettre de se rendre à Caen samedi avec de solides intentions.
 

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