Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : le conseil municipal s’anime sur les finances

Abonnés
  • Le premier adjoint, Jean-Claude Carrié, est souvent monté au créneau lors de la réunion, tenue à la Madeleine.
    Le premier adjoint, Jean-Claude Carrié, est souvent monté au créneau lors de la réunion, tenue à la Madeleine.
Publié le
GDM

Des caisses garnies ou pas, et le programme d’investissements pour l’année de la majorité municipale a déclenché des remarques de l’opposition. Et des réponses appuyées.

Vu l’ordre du jour, avec seulement six délibérations, la séance du conseil municipal de lundi, à l’heure du couvre-feu de 18 heures (les convocations avaient été envoyées avant la décision gouvernementale, a justifié le maire répondant à Guy Brugié qui pointait l’absence de public) s’annonçait vite expédiée. L’opposition, à l’exemple de Guy Brugié, ne l’a pas entendu ainsi, même en l’absence de son leader, Laurent Tranier. Ce qui a obligé l’équipe municipale en place à fournir moult explications, et même parfois de mettre les points sur les "i". Les élections de mars dernier ne sont pas encore oubliées.

C’est le programme d’investissement 2021 de la ville qui a nourri le débat. Une délibération portait sur l’ouverture anticipée de crédits d’investissement avant le vote du budget (pour un quart des crédits d’investissement de 2020, soit 1 524 342 €) et une autre sur l’approbation de travaux et la demande de subventions à l’État (DETR). L’opposition a voté contre la première et s’est abstenue sur la seconde.

"On voit qu’il y a pas mal d’investissements. On avait donc laissé les caisses garnies", attaquait Guy Brugier. "Pas tant que ça", répliquait le premier adjoint. "Nous n’avons pas trouvé la même situation que Serge Roques en 2001. Vous nous laissez un emprunt de 1,30 M€ pour le financement du pôle culturel. Sur ce dossier, on s’est aussi aperçu de quelques oublis." Jean-Claude Carrié était conforté par le maire. "À l’instant, où l’on prend les commandes de la ville, il manque 1,60 M€ d’emprunt pour finaliser ce programme lancé par l’équipe précédente. Ce dont on hérite est moins vertueux que lors de l’arrivée de Serge Roques", appuyait Jean-Sébastien Orcibal. Françoise Mandrou Taoubi défendait la précédente équipe. "Il s’agit d’un emprunt pour un investissement. Et ce projet, qui a été voté à l’unanimité, est financé à 80 % par des subventions."

Pour sa part, Éric Cantournet, jugeait "l’opposition sélective dans ses interventions." Il prenait l’exemple de l’effort fait sur la police municipale et sur le centre-ville "que l’opposition passe sous silence".

Les investissements prévus

Sont inscrites dans le programme 2021 les opérations suivantes : l’aménagement de l’îlot des Bannes (300 000 € HT), l’aménagement de locaux pour le service éducation jeunesse à l’îlot Pinto (238 000 €), une maison des jeunes citoyens à l’ancien commissariat (203 000 €), l’aménagement de locaux dans la bastide pour l’inspection académique dont le bâtiment a brûlé le 1er janvier (240 000 €), le ravalement des façades du musée (111 000 €), des travaux sur les groupes scolaires dont Robert-Fabre (70 000 €) et des travaux de rénovation énergétique au gymnase Robert-Fabre (387 970 €).

Nous reviendrons sur ces différents projets dans notre prochaine édition.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes