Aveyron : jusqu'à 40% de grévistes dans l'éducation nationale
Plus d'une centaine de professionnels de l'éducation nationale ont répondu à l'appel d'une intersyndicale, ce mardi 26 janvier à Rodez. Dans le département, les syndicats ont enregistré 40% de grévistes, dans le second degré et 30%, dans les collèges.
C'est au son de la musique contestataire que La FSU, Sud Education, le Snes, le Snalc, la CGT éducation entre autres syndicats, se sont retrouvés à manifester ce mardi 26 janvier, à Rodez.
Quelque 130 manifestants ont répondu à cet appel, qui avait pour mot d'ordre, "une revalorisation salariale, de meilleures conditions de travail et un renfort du personnel dans l'éducation nationale", en général. Les professeurs étaient rejoints par quelques élèves, mais surtout par le Snics (Syndicat national des infirmiers scolaires, majoritaire dans l'Education nationale). D'autres professions de l'Education comme les AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap), ainsi que les AED (assistants d'éducation) se sont joints à l'intersyndicale. Pour Sylvain Lagarde (FSU), ce n'est pas tant, le nombre de manifestants qui compte, mais le nombre de grévistes, mobilisés aujourd'hui. "Au vu du contexte sanitaire, cette grève est un succès. Nous avons atteint un nombre de 40% de grévistes dans le second degré et 30% dans le premier degré. On est dans la moyenne nationale. Ces taux traduisent une colère certaine", explique Sylvain Lagarde, pour l'intersyndicale. L'intersyndicale départementale dénonce également "le manque de crédibilité du ministre de l'éducation nationale, Jean-Michel Blanquer". Un ministre jugé comme "démagogue et à la limite de la fake news, dans la gestion de la crise sanitaire".
À ce jour, l'intersyndicale souligne "la perte de 35 postes en Aveyron, pour les lycées et dans les collèges". "Au niveau national, il en manque 1880 postes pour 20 000 élèves en plus, dans ces établissements, sur l'année 2020", analyse Sylvain Lagarde.
Les syndicats pensent rejoindre la mobilisation du 4 février. Une mobilisation interprofessionnelle dénonçant "la gestion de la crise sanitaire et qui a aggravé la situation économique et environnementale", annonce le représentant FSU.
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?