Le docteur Calmels a fait valoir ses droits à la retraite

François Calmels, tout jeune papa, s’était installé au village en exercice libéral à la Noël 1979.

Il avait alors pris la succession du Docteur Debié, lui-même fondateur de la maison de retraite Bel Air, devenue aujourd’hui Ehpad "Résidence du Pays Capdenacois" : un établissement public intercommunal d’Asprières et de Capdenac.

Pour faciliter son installation, la commune avait réaménagé le cabinet et un appartement dont le jeune médecin était locataire. Il y avait une dizaine de généralistes sur le canton d’alors et comme le Docteur Calmels n’avait pas été intégré à la garde partagée, il lui fallait assurer une activité sept jours sur sept et répondre aux appels de nuit.

Quelques années plus tard, l’installation de Madame Tronche, pharmacienne, dans un local municipal à proximité, a complété l’offre de service et permettait aux nombreux patients de se procurer les médicaments dès la sortie de consultation.

Au début des années 2000, François Calmels se tourne vers le bassin où il intégrera le centre de santé de la caisse des mines en tant que salarié tout en gardant sa fidèle clientèle aspriéroise. À partir de 2007, il travaillera une période en tant qu’associé aux médecins libéraux de Viviez avant que ceux-ci migrent à la maison de santé de Decazeville crée par la communauté de communes en 2013.

C’est alors que le centre Hospitalier de Decazeville fait appel à lui pour exercer un temps partiel à l’unité de long séjour où il poursuit encore aujourd’hui cette tâche.

De ses 41 ans d’exercice, le médecin de famille s’en tient à citer de bons souvenirs tel un accouchement à domicile ou encore un transport aux urgences avec son véhicule pour gagner un temps vital.

Il est plus loquace sur sa volonté de rester au village où il s’est enraciné et a noué de solides amitiés. Mais aussi sur ses projets de loisirs, de bricolage, de lectures, de voyages, et d’initiation à la pêche !

Qu’il soit vivement remercié pour la bienveillance et l’humanité dont il a fait preuve auprès de tous ses patients.

Bonne retraite François.

Vers un point de consultations avec le "centre de santé multisites" de Figeac communauté ?

Trouver un successeur pour s’installer en exercice libéral qui plus est sur un village rural, est devenu mission impossible. Asprières a perdu sa pharmacie et n’a, désormais, plus de médecin. C’est le cas d’autres communes voisines. Une situation qui a conduit Figeac communauté à conclure avec l’ARS un "Contrat Local de Santé" et à décider de créer un "centre de santé médical multisites". A ce jour, quatre villages du Lot bénéficient des consultations sur rendez-vous avec cinq médecins salariés à temps plein et à temps partiel. Une telle solution pourrait elle s’appliquer pour les patients Aspriérois ? Le village dispose de locaux adaptés et flambants neufs au centre d’activités. C’est le souhait de F. Delous, Maire, qui devrait être reçu début février par A. Mellinger Vice-Président.