Rodez : l’informatique ouvre les voies professionnelles

Peu étudié en France, le secteur de l’informatique constitue pourtant, l’avenir des lycéens. En termes de débouché aussi. Les entreprises aveyronnaises cherchent largement à recruter, sans pouvoir le faire dans de bonnes conditions, faute de candidats.

Pour pallier cette situation, le lycée Foch a organisé une grande journée, autour de l’option Numérique et les sciences de l’information (NSI). Cette option est proposée dans le nouveau BAC (après sa réforme en 2019).

La toute jeune discipline reste pour l’instant mal connue des étudiants. Hier, 90 élèves (de la seconde à la terminale), dont des lycéens de Decazeville et de Monteil, se sont donc retrouvés pour découvrir les enjeux de cette option. Des professionnels, dont Bert Poller, salarié d’Ippon technologie, ont partagé leur savoir de ce secteur, au grand avenir. "Les logiciels sont en train de dévorer le monde, disait Marc Andressen. Aujourd’hui, il y a des logiciels partout. Cela va du téléphone portable, à la voiture. Ces logiciels sont fabriqués par des gens", a expliqué Bert Poller aux jeunes. Le professionnel a su donner des exemples concrets, comme des applications, qui parlent aux lycéens pour leur faire comprendre l’importance de l’informatique.

Programmation et applications

Sophie Cousi est intervenue pour orienter les élèves, dans leur recherche des métiers de l’informatique et du numérique.

Il a aussi été question aussi de la formation scolaire. "Les élèves peuvent s’orienter vers l’IUT de Rodez qui propose une formation en informatique, mais ils ont aussi le choix d’aller à la fac, faire une école d’ingénieurs, ou une prépa. C’est ce qu’il a d’intéressant dans cette option NSI, c’est qu’elle est très ouverte", explique Angélique Devillers, professeur à l’IUT. En attendant, les élèves qui prennent cette option, vont pouvoir déjà s’adonner à l’apprentissage de la programmation informatique, à la création de logiciels et des sites. "C’est une option qui permet de faire de la théorie et de la pratique. C’est comme une formation entre le bac général et le bac pro", tente d’expliquer un des professeurs de Decazeville, qui a amené ses élèves à Foch, afin de profiter de la journée.

En tous les cas, le professeur, Sandrine Sudres, qui organisé cette rencontre, dans un contexte difficile pour tous, peut être fière d’elle, au vu de la participation des élèves et des professionnels.