Couteau Laguiole : l'enquête publique est lancée pour l'obtention de l'Indication géographique

  • Benoît Mijoule, coutelier à Laguiole, membre du syndicat qui a déposé la candidature du couteau laguiole.
    Benoît Mijoule, coutelier à Laguiole, membre du syndicat qui a déposé la candidature du couteau laguiole.
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OC

Suite au dépôt de candidature du syndicat des fabricants aveyronnais du couteau de Laguiole, l'institut national de la propriété industrielle (Inpi) commence son enquête publique pour valider ou non la demande d'obtention de l'Identification géographique protégée.

C'est peut-être la fin du long feuilleton qui permettrait d'y voir plus clair sur l'origine d'un couteau laguiole fabriqué à Laguiole. Le syndicat des fabricants aveyronnais du couteau de Laguiole a déposé courant décembre dernier son dossier de demande d'indication géographique auprès de l'institut national de la propriété industrielle (Inpi). Ce dernier vient de lancer son enquête publique, d'une durée de trois mois, pour donner son feu vert ou pas.

Ce syndicat regroupe pour l'heure sept entreprises : la coutellerie de Benoit Mijoule l’artisan, la coutellerie de Laguiole d'Honoré Durand, La Forge de Laguiole qui détient aussi le couteau de Laguiole, les deux coutelleries de Christian Valat à Espalion (Laguiole Aveyron et Laguiole en Aubrac) ainsi que Laguiole création à Montézic. Ces entrepreneurs mettent en avant la réalisation des étapes de fabrication, de la forge au montage des couteaux, comprenant la fabrication des pièces détachées, l'ajustage du manche, le montage du couteau, la préparation et façonnage du manche, les finitions du couteau et l'affûtage de la lame. 

Pour l'heure, onze demandes d'Indication géographique ont obtenu leur validation en France : le Granit de Bretagne, la porcelaine de Limoges, la charentaise de Charente-Périgord, le linge Basque, la pierre d'Arudy, le Grenat de Perpignan, l'Absolue pays de Grasse, les pierres marbrières de Rhônes-Alpes, tapis et tapisserie d'Aubusson, siège de Liffol et pierre de Bourgogne.

Il est bon de rappeler que l'objectif est de permettre au consommateur d'authentifier la provenance de ces produits et de leur savoir-faire. Et pour les entreprises, d'assurer leur pérennité sur le territoire hexagonal. Reste à l'Inpi de mener l'enquête et de trancher.

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