La psychologue Sandrine Nicolas déploie ses ailes et Moon Lysa se met à chanter !

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  • Proche de la nature, la psychologue Sandrine Nicolas vient de sortir un single intitulé "At aurora natura".	Rui Dos Santos
    Proche de la nature, la psychologue Sandrine Nicolas vient de sortir un single intitulé "At aurora natura". Rui Dos Santos Centre Presse - Rui Dos Santos
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Rui Dos Santos

Née à Rodez, revenant très souvent au Monastère, où elle a grandi et où vit toujours sa famille, elle est installée près de Nevers. Elle y mène une double vie ! Psychologue de profession, la quadragénaire a aussi une passion : la chanson. Elle vient d’ailleurs de sortir un premier single.

Je lisais Freud quand j’avais 10 ans. J’aimais l’univers des rêves, décortiquer ce qui se passait dans ma vie et me projeter". Sandrine Nicolas n’était "pas toujours bien comprise" par les autres jeunes. Elle passait même, parfois, "pour une extraterrestre !". Ce regard ne l’a toutefois pas freinée... Ni empêchée, d’ailleurs, de faire de la psychologie sa profession. Née à Rodez, le 8 juillet 1980, d’une mère ruthénoise et d’un père espagnol, originaire de Madrid, elle a grandi au Monastère. Après des études donc de psychologie à Albi, puis à Toulouse, elle s’est lancée dans l’anthropologie, à l’école des hautes études de sciences sociales de la Ville Rose. Avec un intérêt affiché pour les réligions et "la place de la femme dans le bouddhisme" en particulier. N’hésitant pas à s’adonner à la méditation pour "explorer cet aspect". Après un an passé à Barcelone, où elle a "découvert la liberté" ("Je suis tombée amoureuse de la ville et j’ai alors fait le choix de vivre, de laisser venir"), elle a répondu, en 2004, à une annonce de psychologue à Cosne-sur-Loire. "Il était temps que je travaille, se souvient-elle. Je devais rester quelques mois dans la Nièvre, l’histoire dure finalement depuis plus de seize ans". Installée à la campagne, près de Nevers, Sandrine Nicolas a tout d’abord œuvré dans le milieu de l’insertion, avant de s’orienter ensuite vers la protection de l’enfant, tout en assurant des consultations en libéral. Si l’enseignement du yoga et la création d’une association, baptisée Rising sun unity, pour "promouvoir la paix, l’unité sur Terre et la fraternité à travers diverses actions", ont été "une suite logique, complétant mon métier", la quadragénaire aveyronnaise a également tout mis en œuvre pour assouvir une autre passion.

"Mon CD est présenté à la Fnac à côté de celui de Norah Jones !"

"Je chante depuis que je suis toute petite, révèle l’intéressée. Mais, le rêve de présenter mon travail est longtemps resté enfoui en moi. Et puis, un jour, il y a trois ou quatre ans, j’ai décidé que tout était possible. J’ai alors franchi le pas". Non pas en tant que Sandrine Nicolas mais dans la peau de Moon Lysa. "J’ai choisi un nom de scène car c’est seulement une petite part de mon personnage, précise-t-elle. J’ai voulu entrenir aussi une forme de magie, de mystère. Moon veut dire lune en anglais et Lysa peut se traduire par briller en suédois. Chacun a là tout loisir de se faire sa propre idée". En revanche, ce qui ne laisse pas de place à l’interprétation, c’est que, selon les propres termes de l’artiste,

"la chanson est de plus en plus importante dans ma vie"

Elle poursuit : "J’aime la créativité. J’y mets beaucoup d’énergie. Pour les paroles, la mélodie. Comme je ne suis pas musicienne, je travaille en binôme avec un ami, Alban Landais". Un premier single, intitulé "At aurora natura", est le fruit de cette précieuse collaboration. "Le rêve est devenu réalité !, se réjouit Sandrine Nicolas, pardon Moon Lysa. Quand j’ai vu mon CD présenté dans les bacs de la Fnac à côté de celui de Norah Jones, je me suis dit que c’était plutôt sympa comme début d’aventure". Elle n’est d’ailleurs pas décidée à ce qu’elle s’arrête là : enregistré dans un studio à Tours, un album, avec huit chansons, devrait sortir en avril. Dans un univers musical qui va de la folk à la world music, elle délivre "des messages positifs, lumineux et légers" : "Je veux apporter de la joie et faire danser les gens. Je me sens vivante. C’est une forme d’expression qui me permet de dire qui je suis". Elle espère d’ailleurs "garder mon esprit d’enfant". Elle croise les doigts pour offrir bientôt des concerts en Aveyron, un département avec lequel elle n’a pas coupé le cordon. "Je reviens, en effet, régulièrement, au feeling, pour voir ma famille et mes amis, confirme-t-elle. Et faire le plein du réfrigérateur avec de l’aligot". Car, en harmonie avec la nature, Sandrine Nicolas est végétarienne.

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