Decazeville, Aubin : ça s'éboule !

Les trombes d’eau qui s’abattent sur le secteur occasionnent de nombreux dégâts matériels. Heureusement qu’il n’y a aucune victimes à déplorer. Si de visu l’éboulement d’un mur de soutènement qui s’est produit en fin de semaine sur le quartier du Gua, rue Colonel-Fabien très exactement, n’est pas aussi spectaculaire que celui de l’avenue Edmond-Ginestet, à Aubin, il nécessite l’intervention d’une entreprise de BTP locale Boutonnet. "C’est un dégât sur une propriété privée" précise Didier Gutin, le responsable des services techniques de la ville d’Aubin. "Mais nous devons sécuriser la circulation routière. C’est pourquoi nous avons mis en place une signalétique adaptée, qui restera fonctionnelle tant que les travaux ne seront pas réalisés, où du moins tant qu’il y aura une gêne pour la fluidité de la circulation routière".

Spectaculaire

Les intempéries ont eu lundi en fin de matinée un effet "dévastateur" sur l’avenue Edmond-Ginestet, à Aubin, coupée par l’affaissement d’un mur. Ce mur de soutènement long d’une centaine de mètres, renforce le talus de la voie SNCF.

Au cours de sa longue existence il a été confronté à maints épisodes météorologiques, mais n’a pas résisté lundi à cette poussée de terre qui l’a mis à bas sur une vingtaine de mètres.

Une poussée de terre et d’éléments végétaux, arbres, qui a été directement impactée par les conditions météorologiques actuelles et notamment la pluie qui ne cesse de tomber à flots.

Sur place, le maire aubinois, Laurent Alexandre très impressionné par le décor, car il n’y a plus de route, modère son dépit en se disant que "malgré l’ampleur de cet éboulement, on va positiver en se disant que le pire a été évité, car il n’y a pas de dégâts humains."

Du côté de la SNCF on annonce "la fermeture du trafic ferroviaire jusqu’à minimum la fin de la semaine. Néanmoins ses représentants tablent plutôt sur un laps de temps plus important, craignant que la voie ait bougé et que la cicatrice du mur vienne à s’amplifier".

Le lieutenant des sapeurs-pompiers, Olivier Gastineau, chef de l’équipe sauvetage et déblaiement de Villefranche-de-Rouergue les rejoints dans ces propos : "Effectivement on ne peut exclure que le mur cède sur une partie plus longue ; même si après examen, que le terrain semble stabilisé".