Rodez : une vaste campagne de test au collège Saint-Joseph

  • L’établissement a salué la mobilisation des infirmières.
    L’établissement a salué la mobilisation des infirmières. Reproduction Centre Presse
Publié le , mis à jour
Philippe Routhe

430 élèves ont été dépistés entre lundi et mercredi midi après la fermeture d’une classe, la semaine dernière.

Entre lundi et ce mercredi midi, ce ne sont pas moins de 430 collégiens, de la 6e à la 3e qui ont été dépistés dans le cadre de lutte contre la propagation du coronavirus. Soit la moitié de l’établissement ruthénois. Et au final, 4 élèves ont été testés positifs… Si le chef d’établissement, Xinum Lataillade, est plutôt "heureux" de ce résultat, il n’en souligne pas moins la fatigue que tout cela a générée. Car l’établissement a, en quelque sorte, essuyé les plâtres. Ne pouvant s’appuyer sur aucune marche à suivre.

"On se sent un peu seul…"

La semaine dernière, tous les parents des collégiens ont reçu une demande de consentement pour le dépistage "covid". En fonction des retours, a été mise en place la logistique nécessaire. Ainsi, l’infirmière du lycée Louis-Querbes a été appelée en renfort pour appuyer l’infirmière de l’établissement. À l’ARS Occitanie, l’établissement a demandé l’appui également de deux pompiers du Sdis. Et trois personnels administratifs ont été mobilisés pour assurer la bonne gestion des élèves d’une part et l’énorme travail administratif qui découle de ce dépistage massif.

"Nous avions deux solutions : soit nous répondions à l’injonction administrative, et l’on effectuait quelques dépistages dans l’établissement, compte tenu du peu de temps dont nous disposions, soit nous décidions de donner une utilité véritablement sanitaire à ce dépistage. C’est la solution que nous avons choisie…" résume Xinum Lataillade.

Saluant la mobilisation des infirmières, qui ont assuré les saisies administratives jusque tard dans la soirée lundi et mardi, le personnel qui a dû assurer lui aussi les imposantes tâches administratives. "Sans parler de la rédaction du courrier de demandes de consentement aux parents que nous avons rédigé nous-même ", le chef d’établissement ne peut que pointer du doigt le fait que les établissements scolaires ne sont pas préparés à de telles opérations. D’ailleurs, ces derniers jours, Xinum Lataillade a donné quelques "tuyaux" à son homologue du lycée François-d’Estaing qui, aujourd’hui et demain procède également à un dépistage massif.

" Certes, on a peut-être voulu trop bien faire, mais on se sent un peu seuls " souffle le directeur. D’ailleurs, mercredi après-midi, il devait faire face à un autre imprévu : la gestion de la petite montagne de déchets médicaux, qui nécessitent un traitement spécial… "fatiguant".

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