Rodez : Peu d'écho à l'appel à la mobilisation lancée par l'intersyndicale CGT, FSU et Solidaires

  • Au micro les délégués syndicaux ont tour à tour fustigé la politique du gouvernement.
    Au micro les délégués syndicaux ont tour à tour fustigé la politique du gouvernement. CPA - CPA
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Répondant à l’appel pour une journée  interprofessionnelle de mobilisations et de grève lancé par  l’intersyndicale CGT, FSU et  Solidaires, un peu plus de 200 personnes se sont rassemblées ce jeudi, en début d'après-midi, devant le kiosque à musique du jardin public du  Foirail pour exprimer leur ras-le-bol et rejeter en bloc les décisions gouvernementales qualifiées «d'injustes et désastreuses pour le monde du travail, la jeunesse les retraités et les privés d’emploi.» 
 

Une mobilisation qui ne semble pas avoir trouvé l'écho escompté sur le piton ruthénois. Notamment après la démonstration de force faite quelques heures plus tôt devant l'entreprise Sam Technologies dans le Bassin decazevillois par plus de 700 manifestants rassemblés pour la même cause sous la bannière de l'intersyndicale CGT, FSU et Solidaires. 

À Rodez, à tour de rôle, les délégués syndicaux se sont relayés au micro pour dénoncer la politique gouvernementale actuelle. Une politique qualifiée "d'injuste et désastreuse", par David Gistau de la CGT.  "L'année a été marquée par une crise sanitaire qui a amplifié la crise économique, sociale et environnementale que nous vivons depuis plusieurs décennies. Loin de la prise de conscience de l’échec d’un système économique à bout de souffle le gouvernement et le patronat en profitent pour remettre en cause nos conquis sociaux avec des conséquences désastreuses pour le monde du travail et la jeunesse."

"Attaques liberticides"

Dénonçant également "les attaques liberticides du gouvernement", le délégué CGT a aussi fustigé "un plan de relance qui n'est en rien un plan de rupture avec les politiques antérieures de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale". "Stop ça suffit", ont insisté des orateurs bien décidés à se faire entendre. "Nous affirmons, au contraire, que la réponse aux besoins de toute la population pour lutter contre la précarité et la pauvreté passe par la  préservation et le développement de l’emploi, des services publics, par l’augmentation des salaires et des minima sociaux et par le partage et la réduction du temps de travail." 

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Les commentaires (2)
Daniel12 Il y a 3 années Le 05/02/2021 à 11:40

50 ans que j'entends "casse de l'emploi"; on se demande comment il en reste quelques uns.

Anonyme13114 Il y a 3 années Le 05/02/2021 à 10:31

S'il y a destruction de l'emploi industriel en France c'est à cause des charges sociales induites par les 35 heures, la cinquième semaine de congés payés, les régimes spéciaux qu'il faut financer (9 milliards par an), la retraite à 62 ans, "l'armée mexicaine" de fonctionnaires , les entreprises publiques en déficit systématique ..;; Mais pour faire comprendre ça à des Marxistes c'est mission impossible.