Rodez. Aveyron : le "très mauvais signal" envoyé par la ministre aux syndicats de l'usine Bosch
Visiblement déçue, une élue CGT du CSE de l’usine revient sur l’entretien de jeudi, auquel elle a participé, entre les syndicats et la secrétaire d’État Pannier-Runacher.
Sur aucun des deux sujets à l’ordre du jour, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances n’aura été en mesure, jeudi, de rassurer les salariés. La lecture faite par le gouvernement de l’étude sur les émissions polluantes, qui suscite toujours l’incompréhension de la filière Diesel, a ainsi été évoquée. Les syndicalistes ont exposé leurs arguments mais Agnès Pannier- Runacher a réaffirmé les siens, comme l’explique Vanessa Nègre, élue CGT au Comité social et économique de Bosch : "Elle nous a parlé de certains outils sur les voitures qui réduisent la pollution, mais ne fonctionnent qu’à partir de 30 km/heure. À Paris, la moyenne est de 12 km/heure, ça ne fonctionne pas et ils n’en veulent donc pas. Elle se défausse sur les maires puisque ces autorisations de circulation sont de leur ressort. C’est un très mauvais signal pour l’avenir", explique-t-elle.
Invité de dernière minute, le projet d’usine de batteries porté par l’entreprise Verkor a lui aussi été sujet à échanges.
"Elle a expliqué que le délai de mise en marche était de 4 ans, alors pour nous, c’est mort. Actuellement on n’a pas de volumes attribués au site de Rodez au 1er janvier 2022. Des commandes, il y en a, mais elles ne seront pas pour Rodez" explique, désabusée, Vanessa Nègre.
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