Florence Pernel : "Ce sont des endroits que j’ai découverts grâce au tournage" dans le Sud-Aveyron

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  • Florence Pernel campe le rôle de la procureure Elisabteh Richard dans Crime sur le Larzac.
    Florence Pernel campe le rôle de la procureure Elisabteh Richard dans Crime sur le Larzac.
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Maxime Cohen

L’actrice principale revient sur le tournage saint-affricain de Crime dans le Larzac. Le programme sera diffusé ce samedi sur France 3, à 21 heures. Entretien.

Comment s’est déroulé le tournage à Saint-Affrique de Crime dans le Larzac ?

Très bien, comme à chaque fois. On est toujours reçu avec chaleur et c’est très agréable. Ça fait un moment qu’on tourne dans le coin avec la Lozère, le Larzac, l’Aubrac…

On a toujours été reçu royalement, gentiment. À Saint-Affrique nous étions dans un ancien couvent transformé en gîte. On a fini le tournage le 13 mars, on est passé entre les gouttes du Covid.

On avait encore les restaurants ouverts. Les quelques jours où je n’ai pas tourné je suis allée me balader dans les sentiers forestiers, c’était sublime, j’ai adoré.

Les tournages de "Crime à..." vous permettent de tourner d’une autre manière que dans les studios parisiens…

Que ce soit la Lozère, l’Aubrac et là Saint-Affrique, ce sont des endroits que j’ai découverts grâce au tournage.

Il y a longtemps, j’étais venue au cirque de Navacelles, ce sont des destinations que je redécouvre à chaque fois et c’est super.

Est-ce que le fait de tourner chez les gens pour qu’ils s’identifient au programme représente un atout majeur ?

Je pense. Quand ce n’est pas chez eux, ça fait aussi une occasion de découvrir. Sur les réseaux sociaux, j’ai aussi des personnes qui me demandent "Pourquoi vous ne venez pas tourner ici ?". Les gens ont aussi envie que leur région soit filmée et ils ont raison. À l’écran c’est très beau et à chaque fois, ce sont de belles découvertes. Je ne connaissais ni la Lozère, ni le Larzac et c’est de toute beauté.

Ce n’est pas toujours facile d’accès mais c’est ce qui fait que ces régions sont sauvegardées. Elles sont très à l’abri de l’envahissement et ça les rend plus authentiques. J’ai été agréablement surprise de voir qu’à Saint-Affrique il y avait tout un tourisme autour de la recherche de nature, de l’écologie et de la randonnée. C’est génial, il y a des familles qui viennent pour faire des vacances nature.

Vous mettez aussi en valeur le territoire où vous vous rendez en tournant dans des endroits emblématiques comme les caves de Roquefort…

Ça fait partie du cahier des charges de ces épisodes, il faut toujours mettre en avant les atouts et les qualités d’une région.

Vous jouez des scènes où vous parlez de questions de société, est-ce que vous vous renseignez sur l’actualité des lieux où vous tournez ?

Je vous avoue que pas forcément. Je reste très proche du scénario parce qu’on a très peu de temps pour réaliser et il faut être très concentré. Si l’épisode parle d’un problème purement local, évidemment oui. Mais quand j’arrive avec un scénario j’en reste très près, ça va très vite. Chaque épisode traite quelque chose de différent. C’est tout l’enjeu de traiter de faits de société bien réels et de les mélanger avec à la fois le côté tragique et aussi l’aspect comédie de la série qui est apporté par les personnages.

Vous êtes-vous rapprochée d’une procureure pour mieux camper votre personnage ?

Quand je faisais Le juge est une femme, je m’étais vraiment renseignée. À partir du moment où on fait une proposition qui n’existe pas dans la réalité, non. Un procureur reste derrière son bureau quasiment. Il faut quand même garder le sens du devoir, le respect des règles etc. La comédie est apportée par le jeu des comédiens et par notre complicité avec Guillaume Cramoisan et Lola Devers.

Aviez-vous une appétence particulière avec le milieu judiciaire ?

Non, aucune. C’est un peu comme les sportifs, j’ai une grande admiration pour ceux qui la font mais personnellement j’y serais jamais allée. L’avantage d’être comédienne c’est que je vis plusieurs vies en une. Je ne pense pas que ce serait un métier vers lequel je me suis dirigée. C’est une profession difficile dans laquelle vous être confronté à des choses sociales et des trajectoires humaines dures. C’est pour cela que j’ai beaucoup d’admiration.

Élisabeth Richard doit revenir à Saint-Affrique parce qu’elle a noué une relation, avez-vous prévu d’autres tournages dans le coin ?

(Rires) J’aimerais bien revenir mais la prochaine n’est pas par là. J’aurais adoré poursuivre la relation, l’histoire suit son cours, on ne sait pas. En tout cas ce n’est pas dans le prochain.

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