Aubin. Martinez : "Pourquoi nous ferme-t-on la porte ?"

  • André Martinez et Brigitte Rodriguez dénoncent la mise à l’écart du groupe de la minorité dans la gestion municipale.
    André Martinez et Brigitte Rodriguez dénoncent la mise à l’écart du groupe de la minorité dans la gestion municipale.
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GDM

L’ancien maire d’Aubin, désormais dans l’opposition et l’une de ses colistières, s’interroge sur la nouvelle gestion municipale.

Neuf mois après sa défaite aux élections municipales, et n’ayant plus de responsabilités à Decazeville communauté, l’ancien maire d’Aubin André Martinez siège toujours dans ces deux assemblées, mais cette fois dans la minorité où il entend bien mettre toute son expérience au service des Aubinois, et des habitants du Bassin, sans laisser personne sur le côté.

Une défaite qu’il aura d’abord fallu digérer, "pour ne rien vous cacher, nous sommes passés par des périodes d’abattement, puis de déception, bien vite digérées, car nous sommes fiers d’avoir désendetté la commune, investi plus d’un million d’euros par an sur nos deux mandats sans augmenter la fiscalité, laissé 400 000 € d’autofinancement dans les caisses et managé des équipes techniques et administratives particulièrement compétentes".

Des projets avortés

"De nombreux projets rigoureusement chiffrés restent sans suite", regrette André Martinez, nous ne savons pas si ces opérations inscrites dans le budget verront le jour, et ne connaissons même pas la feuille de route de la nouvelle équipe, notamment en matière d’investissement, alors qu’il y a tant à faire pour l’avenir de notre ville". L’ex-maire d’Aubin déplore, "hormis les comptes rendus des conseils municipaux, nous ne disposons d’aucune information sur les réunions des bureaux municipaux et des réunions des commissions".

De vives critiques

Après le temps des remarques, celui des critiques formulées sur plusieurs dossiers en cours, "le recrutement envisagé d’un chargé de mission pour porter le projet d’aménagement de la liaison urbaine Aubin-Cransac, étale au grand jour l’incapacité de l’équipe en place pour gérer ce chantier de taille.

La baisse des repas à la cantine dès la rentrée de septembre est une décision dogmatique, car ce ne sont pas les économies de bouts de chandelle réalisées sur l’éclairage public qui vont financer cette mesure".

D’autres sujets sont mis sur table, comme la construction d’une nouvelle maison de retraite, "si la municipalité n’est pas réactive, elle ne devra pas s’étonner de voir partir les lits, et les emplois qui vont de pair, vers d’autres horizons".

Une main tendue

Les divergences et autres erreurs de jeunesse, "c’est normal, mais pourquoi mettre de côté notre groupe qui ne demande qu’à apporter son expérience de la gestion d’une collectivité au service de tous. Nous réfléchissons à la manière de transmettre cette expérience accumulée pour aller de l’avant", conclut André Martinez.

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