David Marino, ancien joueur d'Onet : "Tout le monde se souvient d'Istres"

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  • David Marino, ancien attaquant emblématique d'Onet-le-Château.
    David Marino, ancien attaquant emblématique d'Onet-le-Château. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
CPA

Onet-le-Château se rend à Fabrègues, dimanche 7 février à 14 heures, pour disputer, pour la quatrième fois de son histoire, un septième tour de Coupe de France. Présent lors des trois premiers, l'ancien attaquant David Marino évoque ses souvenirs.

Quels sont vos liens aujourd’hui avec le club castonétois ?
Je suis un peu moins présent, surtout à cause du Covid-19 et de l’arrêt des compétitions. Nous avons de très bonnes relations avec Yoan (Boscus, l’entraîneur, NDLR) et ses adjoints. Il nous arrive souvent de discuter et d’échanger football. Puis mes parents sont toujours des bénévoles assidus du club.

Avez-vous toujours une licence ?

Non, mais cela ne m’empêche pas de suivre avec extrêmement d’attention les résultats. Je suis très souvent au stade en temps normal.

Vous êtes le seul joueur à avoir disputé les trois rencontres du 7e tour de l’histoire du club ? Le saviez-vous et qu’est-ce que cela vous inspire ?
Oui, je confirme. Il est certain que c’est une fierté, après, il n’y a rien non plus d’exceptionnel. Ce ne sont que des 7es tours. J’ai surtout eu la chance d’évoluer dans de très bons groupes. De plus, j’ai joué à Onet de mes 16ans et demi jusqu’à l’âge de 33 ans, donc cela aide. Automatiquement, cela donne plus de chances.

Quel souvenir gardez-vous de ces trois rencontres ?
Ah ! Tout le monde se souvient de la rencontre face à Istres (en 2001, NDLR) et ce ballon qui tombe malheureusement sur la barre transversale alors que je suis déjà parti célébrer mon but (rires). Au-delà de cette action, il s’agissait d’un match à Paul-Lignon contre une équipe de deuxième division. Il y avait 3 ou 4 000 personnes, je n’avais que vingt ans, cela reste un super souvenir.
Après, bizarrement, 2005 contre Luzenac, je n’ai pas beaucoup de souvenirs. Et Sète en 2013, c’est différent. Le club était dans une année de transition. Je n’étais pas certain de jouer car j’étais blessé. Finalement, j’avais pu tenir ma place (sorti à la 74e minute) mais il n’y avait pas eu photo.

Quel est le plus marquant ?
C’est en 2001 contre Istres surtout avec l’histoire de la barre. Puis nous avions une équipe qui était un savant mélange d’anciens et de jeunes.

Qu’est-ce qui fait qu’Onet n’arrive pas à passer ce fameux 7e tour ?
Je pense surtout qu’une fois arrivé à ce stade de la compétition, les équipes sont souvent de niveau supérieur. Aujourd’hui, ce sera encore une fois le cas face à une N3 et en plus à l’extérieur.

Cette fois sera-t-elle la bonne ?

C’est peut-être l’année où ça va passer. Finalement, avec les restrictions, il n’y aura pas de public. Les Castonétois sortent d’un super match à Tarbes. Pour avoir été à leur côté, ils ont un gros collectif. J’ai eu l’occasion de manger avec eux lors de collations et je peux vous dire que ce groupe vit très bien ensemble.

Quelle peut-être la clé de la rencontre et qu’est ce qui peut faire la différence ?
Justement, ce contexte spécial et le fait qu’ils sortent d’un gros match avec une grosse confiance en eux.

Serez-vous présent et allez vous suivre la rencontre ?
Non, vu les conditions et le fait que ce soit à l’extérieur, c’est trop compliqué. Je vais suivre le direct comme je l’ai fait dimanche dernier. Je n’ai pas lâché mon téléphone pendant tout le match.
 

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