Charlotte Bouvier : "Un esprit de cohésion" pour le Centre des jeunes dirigeants de l'Aveyron

Depuis que Pierre Azémar a pris la présidence du Centre des jeunes dirigeants de l’Aveyron, en septembre 2020, huit nouveaux membres ont rejoint le groupe. Avec, un programme d’intégration, baptisé "découverte pro", qui permet "de se familiariser avec les rouages du mouvement et de rédiger son mini-rapport d’étonnement".

Parmi ces nouvelles têtes, il y a Charlotte Bouvier. Cette Sarthoise de 39 ans, arrivée en Aveyron en octobre 2009 pour intégrer la RAGT, a créé son entre- prise en septembre 2018, à Rodez : ACE ergonomie. ACE signifie accompagnement, conseil et efficience, tandis que l’ergonomie a pour mission d’atteindre deux objectifs de manière concomitante : diminuer la pénibilité et la souffrance de l’homme au travail et prévenir les atteintes sur sa santé, et améliorer l’efficacité et l’efficience du travail humain. Quels que soient l’intervention, le type de structure ou le problème soulevé.

"Je n’étais pas pressée mais, après deux années d’existence professionnelle en solitaire, ça m’intéressait d’intégrer un réseau pro, explique Charlotte Bouvier. Mes motivations étaient nombreuses : agrandir le cercle des connaissances, partager, bénéficier d’un regard différent sur mes problématiques". Et l’intéressée de développer sur le sujet : "Je ne voulais pas rester isolée. Quand on a la tête dans le guidon, l’intelligence collective fait beaucoup de bien".

Après avoir fait un tour détaillé de l’offre aveyronnaise, la jeune chef d’entreprise ruthénoise a opté pour le CJD. " J’ai tout de suite aimé l’esprit de cohésion et la dynamique créée par le bureau dans son intégralité, se réjouit-elle. Tous les responsables sont très réactifs, l’ensemble des adhérents apportent énormément d’idées, ils sont prévenants, accessibles". Elle précise volontiers : "Nous partageons la même philosophie, ce ne sont pas des discours de faux-semblants. Le message est clair : "Venez comme vous êtes !". Il n’y a pas de jugement, chacun aide au questionnement".

"J’ai trouvé ma place"

Arrivée au CJD en novembre, après avoir assisté à la plénière d’octobre, Charlotte Bouvier est affirmative, malgré seulement trois mois de recul : "L’atout n°1 est la possibilité de suivre des formations, variées et intéressantes. Même si je commence à prendre mes marques, j’ai trouvé ma place. Grâce aux échanges, je me suis posé les bonnes questions sur moi, sur mon activité, sur le sens que je veux y donner et, de mon côté, j’apporte mon vécu professionnel ".