Millau : la plate-forme du centre Ecotri se remet au vert

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  • Élus communautaires et du Sydom veulent désormais développer la pédagogie autour du centre de tri. Élus communautaires et du Sydom veulent désormais développer la pédagogie autour du centre de tri.
    Élus communautaires et du Sydom veulent désormais développer la pédagogie autour du centre de tri. L B.. - LOIC BAILLES
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loïc bailles

Élus et responsables du Sydom de l’Aveyron ont inauguré la nouvelle infrastructure, ce mardi matin. Sa mise en service n’attend que l’arrêté d’autorisation préfectorale.

La mue du centre Ecotri, au parc d’activités de Millau Viaduc, se poursuit. Exploité par le Syndicat départemental des ordures ménagères (Sydom) de l’Aveyron, ce dernier inaugurait mardi matin, avec les élus locaux, le lancement de la nouvelle plateforme de compostage, qui doit néanmoins attendre la signature de l’arrêté d’autorisation préfectorale pour entrer en service. Dans le cadre du passage à l’extension des consignes de tri, prévu pour novembre prochain, l’espace jusque-là utilisé par la plateforme de compostage a été réquisitionnée pour étendre le bâtiment du centre de tri.

Une extension des consignes de tri

La plateforme de compostage a ainsi été déplacée sur une parcelle voisine en contrebas du site existant, vendue à l’euro symbolique par la communauté de communes Millau grands causses.

Menée indépendamment de la modernisation du centre de tri, la création de cette nouvelle plateforme a nécessité un budget de 743 163 €, intégralement financé par le Sydom de l’Aveyron. "C’est toujours un plaisir de voir ce genre de projet se concrétiser", s’est félicité Jean-François Rousset, président du Sydom départemental de la communauté de communes Monts Rance et Rougier, saluant son prédécesseur à la tête du syndicat, Patrice Couronne, et l’ancien président de Millau grands causses, Gérard Prêtre, décédé début novembre, au moment de l’inauguration.

Jusqu’à 2 700 tonnes de déchets verts

La nouvelle plateforme de compostage s’étend sur 16 394 mètres carrés et accueillera uniquement des déchets végétaux issus des collectivités et des professionnels implantés à proximité de la cité du gant. Celle-ci pourra ainsi accueillir jusqu’à 2 700 tonnes de déchets verts par an, dont l’exploitation sera assurée par la Société montpelliéraine de traitement et de valorisation de déchets (SMTVD), en collaboration avec les Gaecs des Vals et de la Martinerie. "C’est l’exemple parfait de l’économie circulaire, apprécie Jean-François Rousset. Cela permet aussi de respecter le cycle du carbone. 50 kilos de déchets verts brûlés correspondent à un véhicule diesel parcourant 13 000 kilomètres en termes d’émission." Cette plateforme - qui bénéficie des locaux d’exploitation, de la gestion des pesées, du système de stockage et des locaux sociaux du centre de tri - permet de produire un compost normé, dont les particuliers, professionnels et collectivités pourront en profiter au niveau local. Reste à mener "une réflexion départementale pour répondre à une logistique difficile afin de récompenser un geste citoyen".

Entre les différentes phases de broyage, mélange, fermentation et maturation, opérations sous hautes surveillances, il faudra compter environ quatre mois, entre le dépôt de déchets verts et la récupération du compost. "Il s’agit, sur ce site d’une vitrine industrielle de ce qui peut se faire à grande échelle pour des petites exploitations", ont résumé les principaux acteurs de cette mue.

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