Deux candidats potentiels à la reprise de l'abattoir de Sainte-Geneviève-sur-Argence

  • Et si l'abattoir de Sainte-Geneviève-sur-Argence ouvrait à nouveau ses portes?
    Et si l'abattoir de Sainte-Geneviève-sur-Argence ouvrait à nouveau ses portes? oc
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Liquidé l'an dernier mais pas enterré, l'abattoir du Nord-Aveyron a fait l'objet de deux visites, deux repreneurs potentiels? 
 

"Je m'y étais engagé après la fermeture de l'abattoir (18 septembre dernier, NDLR), d'envisager une reprise", rappelle Jean Valadier, maire d'Argences-en-Aubrac et président de la communauté de communes du Nord-Aveyron. Cabinet d'études spécialisé de Lyon à l'appui, soutien de la Région, l'élu révèle que deux candidats ont pointé le bout de leur nez pour reprendre l'abattoir qui employait 70 salariés et 50 intérimaires.

Il s'agit des entreprises Saprimex et Beauvallet qui ont montré un intérêt pour l'outil du Nord-Aveyron. "Ce sont deux projets cohérents, d'une taille raisonnable. On est dans des marchés de niche dont le but est de mettre l'éleveur au cœur du projet", confie l'édile. Ce dernier établit le parallèle avec la nécessité d'engraisser les broutards sur l'Aubrac au lieu de partir pour l'Italie. Et d'ajouter en ce sens : "L'étude de la Région montre la nécessité de la relocalisation de la transformation de nos élevages." Il rappelle aussi le projet de créer un centre de formation qui s'adosserait à cette reprise pour créer des emplois et permettre une stabilité de l'outil. 

Un expert de l'entreprise Saprimex, installée dans la plaine du Crau aux portes de la Camargue, s'est rendu sur le site pour établir une estimation notamment de la mise aux normes nécessaires de l'abattoir. Ce qui fait dire à Jean Valadier : "Il faut que ce site soit exemplaire. Le fait d'être dans le parc naturel régional de l'Aubrac apporte une valeur ajoutée en termes d'image." Quant au projet de Beauvallet, il consisterait à transformer 6000 tonnes de viande par an (soit la moitié de son potentiel) pour commencer. "Ils ont monté à Limoges, il y a dix-huit ans, une structure qui est passée de 80 à 260 salariés", annonce Jean Valadier, avec le secret espoir qu'il en soit autant pour le projet nord aveyronnais. Mais rien n'est encore fait, sachant que l'autre hypothèse reste le démantèlement... "Je ne me résous pas. Le défi est à relever, c'est maintenant qu'il faut le faire", conclut Jean Valadier, indiquant que le liquidateur est "conciliant et attend une lettre d'intention pour l'offre."

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