Saint-Affrique : il y a 65 ans, Émile Borel, maire et ancien ministre, disparaissait

  • La tombe d’Émile Borel surplombe l’ancien cimetière.
    La tombe d’Émile Borel surplombe l’ancien cimetière. C. G.
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Centre Presse Aveyron

Le 3 février 1956, l’illustre Émile Borel, ancien maire de Saint-Affrique (1929-1941 et 1945-1947), ministre de la Marine (avril 1925-novembre 1925), député (1924-1936) et mathématicien de renom disparaissait, à Paris, à l’âge de 75 ans. Ses obsèques avaient été organisées dans sa ville natale.

L’actuel édile Sébastien David, dans le cadre de la politique patrimoniale portée par l’adjoint Guillaume Bessière, souhaite mettre en avant l’histoire saint-affricaine, et la transmettre : "De nombreux Saint-Affricains se souviennent toujours de la résonance nationale suscitée lors de la disparition d’Émile Borel, l’homme politique radical, progressiste qui savait associer le capital et le travail, et européen convaincu."

Le froid glacial régnait en ville lors de ses obsèques. Les plus hautes autorités scientifiques, politiques et militaires, qui lui avaient déjà rendu hommage à Paris, se sont retrouvées aussi à Saint-Affrique.

Les éloges funèbres se sont succédé : le maire Pierre Rivière, pour le Conseil général de l’Aveyron puis son ami, Paul Ramadier, ancien président du conseil ; M. Dugué, professeur à la Sorbonne pour la faculté des Sciences de Paris ; M. Bayen pour le ministre de l’Éducation nationale et, enfin, le préfet Thomas représentant le président du conseil et le ministre de l’Intérieur.

Par respect pour son père, pasteur protestant de la ville, Émile Borel avait consenti à ce qu’un office religieux soit organisé au temple, tout à côté de sa maison natale.

Émile Borel repose en haut de l’ancien cimetière, route des Costes-Gozon, avec sa femme Marguerite.