Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : après le tout premier cas du Covid-19 "sud-africain" en Aveyron

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  • Le collège St-Joseph à Villefranche est fermé depuis jeudi soir pour contamination au Covid-19, variant sud-africain./Photo MCB.
    Le collège St-Joseph à Villefranche est fermé depuis jeudi soir pour contamination au Covid-19, variant sud-africain./Photo MCB. DDM
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GDM

Suite à la contamination d’une élève de 6e, la totalité de l’établissement a été fermé. Il rouvrira le 1er mars comme prévu.

Ce sont les vacances scolaires de février depuis hier soir et l’établissement Saint-Joseph de Villefranche-de-Rouergue, qui comprend collège, lycée général et lycée hôtelier, soit un total de 530 élèves est fermé. Quoi de plus normal… Mais les portes ont été closes un jour plus tôt que prévu puisqu’une élève de 6e a été diagnostiquée positive à la Covid-19 variant sud-africain. Stupéfaction car il s’agit du premier cas de ce type en Aveyron.

"Ça tombe bien avec les vacances"

La fillette, infectée par sa maman, était absente depuis le début de semaine mais l’Agence régionale de santé (ARS) ainsi que le service médical de la Direction départementales des services de l’éducation nationale (DSDEN) ont confirmé qu’il s’agissait bien du variant sud-africain, inconnu encore dans le département.

Toutes les mesures sanitaires appropriées ont été prises aussitôt par la direction concernant tous les élèves et les personnels (une quinzaine) de cette classe. "Plutôt que de fermer uniquement cette sixième, on a préféré clôturer la totalité de l’établissement par mesure de prudence. Ça tombe bien, en quelque sorte, en cette avant-veille des vacances", confirme le directeur, Christophe Reynaud.

"Épuisant psychologiquement"

"On va laisser la classe au repos pendant une semaine avant qu’elle soit désinfectée. Je ne veux pas mettre en danger mon personnel car, parmi eux, il y a des personnes à risque", indique ce dernier. Et Christophe Reynaud de rendre hommage à toute son "équipe formidable qui fonctionne très bien et qui a su gérer la situation. Mais psychologiquement c’est fatigant et même épuisant". Ce repos quelque peu forcé permettra donc à chacun de recharger ses batteries et de rouvrir le 1er mars pour le 3e trimestre.

"C’est important pour la continuité pédagogique. Le distanciel ou les autres solutions hybrides ne fonctionnent pas bien. Et puis c’est compliqué socialement pour les élèves".

 

 

Recrudescence des cas contacts

Le chef d’établissement avait néanmoins observé une recrudescence de cas contacts ces derniers jours, "de la même manière que ce qui s’était passé avant les vacances de la Toussaint. Ça se multiplie", confie Christophe Reynaud. Une constatation qui n’est pas pour rassurer les esprits surtout au vu de ce qu’il se passe dans certains départements français.

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