Saint-Parthem. Que d’eau ! que d’eau !

Que d’eau ! que d’eau ! En ce début de février le ruissellement des sols gorgés a cheminé vers les petits ruisseaux puis vers les rivières.

Les barrages étant pleins le cours d’eau est sorti de son lit.

Le lot a grossi, les eaux sont "volantes" comme le disent les anciens. Volante parce qu’elle a dépassé tous les repères, parce qu’à l’époque des "paissières" les retenues de moulins et maintenant des microcentrales l’eau si forte semble voler sur le mur il n’y a plus de chute.

Le torrent se répand sur les berges, les bois, la plaine ou s’invite dans les maisons, les campings. La vague est envahissante elle fait peur mais rien ne l’arrête. Enfin le temps du retrait approche les traces de dépôt sur l’herbe indique sa décrue, il est temps de constater les dégâts, de faire les déclarations, et d’essayer de reconstruire par le nettoyage, le rangement avec l’aide des amis, des voisins qui par spontanéité solidaire ont apporté pelles, raclettes et balais.

On se souvient de la crue de 2003 de 2018, certains habitants connaissent cette rivière Lot si tumultueuse si rapide et violente, mais elle est aussi nourricière et rafraîchissante lors des chaleurs estivales. Un élément indomptable dont il faut tenir compte dans notre environnement