Les trois députés aveyronnais lancent un appel pour défendre l'agriculture de montagne

  • Les parlementaires de tous bords confondus ont lancé cet appel.
    Les parlementaires de tous bords confondus ont lancé cet appel. DR
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Anne Blanc, Stéphane Mazars et Arnaud Viala se sont engagés mercredi, comme 44 autres parlementaires de tous bords confondus.

À l'initiative du député du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, 47 parlementaires de toutes les sensibilités, ont lancé mercredi matin un appel "pour une Politique agricole commune juste, au service des productions durables et de nos territoires de montagne" au regard des risques pesant sur l'avenir de l'élevage de montagne et des arbitrages en cours sur la déclinaison française de la future PAC.

Les trois députés de l'Aveyron, Anne Blanc, Stéphane Mazars et Arnaud Viala ont signé ce texte, qui vient en appui de la manifestation des éleveurs de la FDSEA et des JA mercredi midi à Millau. 

"Plusieurs dizaines de milliers d’emplois agricoles sont menacés dans les cinq prochaines années sur nos territoires de montagne, précise le texte. Avec eux, ce sont des activités et services essentiels à une ruralité vivante qui sont voués à disparaître. La future PAC ne peut être juste si elle n’est pas d’abord au service des productions les plus durables et les plus fragiles, tel que l’élevage en zones de massifs et défavorisées. Si la prochaine PAC doit évidemment accompagner la "transition" des systèmes les moins vertueux vers une production plus durable, elle doit prioritairement récompenser aussi les exploitations agricoles qui ont su, depuis des décennies, et souvent en l’absence de toute rentabilité, préserver un modèle à haute valeur environnementale : celui de notre agriculture de montagne."

Mardi, le député Arnaud Viala a interpellé le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, à ce sujet lors des questions au gouvernement à l’Assemblée. « Les agriculteurs des zones de montagne ont besoin de signaux de votre part, sur ICHN et sur les aides couplées, a-t-il notamment lancé. Ils sont en train de s’organiser pour vous le dire […] Ils ont besoin de réponses claires. »