Retour à 90 km/h en Aveyron : le Département souhaite une accélération
Jean-François Galliard a rencontré la préfète la semaine dernière pour faire le point sur le sujet.
Courant janvier, Jean-François Galliard, président du conseil départemental, annonçait à Centre Presse avoir déposé en préfecture un dossier pour faire repasser 1 000 km de routes départementales à 90km/h. Vendredi dernier, lors de la session budgétaire, il a été interrogé par ses camarades élus sur l’avancée du dossier et sur le retard pris notamment par rapport à certains territoires voisins.
"Il n’y a rien de compliqué sur le sujet, s’est-il défendu. On avait dit en janvier 2020 qu’on était prêts à déposer à la précédente préfète le dossier de retour à 90 km/h. Mais entre-temps, il y a eu la crise sanitaire. En septembre, je me suis dit que les gens avaient autre chose à penser que ça. La crise continuant, je me suis habitué à l’idée d’envisager de relancer le dossier."
200 000 € pour installer les panneaux
Le 5 janvier dernier, les services du Département ont donc déposé un dossier avec 1 000 km de routes concernées, ce qui représente 16 % des routes aveyronnaises. "Depuis, nous n’avons pas de nouvelles, a expliqué Galliard. J’ai rencontré la préfète la semaine dernière pour que ça accélère. C’est elle seule qui a la main sur ce calendrier. Il faut démontrer section par section ce qu’on envisage de faire et, pour chaque tronçon, que les conditions requises pour retour à 90 km/h soient respectées."
Contrairement à d’autres départements, notamment la Corrèze, qui a affiché des panneaux « Ici, on roule à 90 km/h » à ses entrées, l’Aveyron a fait le choix d’installer des panneaux sur les tronçons concernés. "À chaque carrefour qui croisera des routes à 90 km/h, on mettra quatre panneaux pour signifier la vitesse."
Objectif : le mois de mai
Une installation qui sera forcément fastidieuse pour les services, mais qui est censé permettre aux automobilistes d’être correctement informés. Les services ont évalué à deux mois le délai pour rééquiper l’ensemble des routes concernées, pour un coût de ce remplacement a été estimé à 200 000 €.
La prochaine étape sera une commission en préfecture pour évaluer le dossier. Sa date n’a pas été fixée, mais Jean-François Galliard l’espère en mars pour pouvoir être opérationnel au mois de mai.
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