À Saint-Chély-d'Aubrac, la vie reprend alors que les vaccinations prennent fin

  • "On a rendu un peu de liberté aux résidents, la vie reprend ses droits", se félicite le directeur.
    "On a rendu un peu de liberté aux résidents, la vie reprend ses droits", se félicite le directeur. Centre Presse - José A. Torres
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Xavier Buisson

Au même titre que les Ehpad Julie-Chauchard et Saint-Amans de Rodez, la résidence Abbé-Romieu, à Saint-Chély, fait partie des trois sites dits "pilotes" dans lesquels les résidents ont été vaccinés dès jeudi 7 janvier.

"Soixante et un des 65 résidents ont souhaité se faire vacciner lors de cette première vague", se souvient le directeur David Morin.

Car cette campagne de vaccination, à laquelle se sont joints le 27 janvier les autres Ehpad du département, se déroule en trois vagues. Et trois semaines après le lancement, la deuxième série d’injections a pu commencer à Saint-Chély (soit jeudi 28 janvier) incluant d’éventuels résidents malades ou réfractaires lors du démarrage.

La troisième et dernière série d’injections devait se dérouler hier ou au plus tard aujourd’hui vendredi, en fonction de l’approvisionnement par l’ARS. La vaccination aura lieu dès réception, du fait que les doses ne sont pas gardées plus de 24 heures. Au même titre que ses camarades "pilotes", l’établissement aura ainsi bouclé la boucle en avant-première. Pour le reste des résidents d’Ehpad et USLD volontaires, c’est cette semaine qu’auront lieu les deuxièmes injections avant une ultime séance le 10 mars qui conclura la campagne consacrée aux plus de 75 ans résidant hors domicile.

"On espère qu’un maximum de personnes dans la société se feront vacciner, c’est le seul moyen qu’on a de protéger nos résidents. On a rendu un peu de liberté aux résidents, notamment sur la reprise des activités communes, la reprise des repas en salle à manger… La vie reprend ses droits", se félicite David Morin.

Les gestes barrière et la protection maximale des résidents restent de mise à la résidence Abbé-Romieu, où plane comme ailleurs la crainte de voir arriver des variants contre lesquels les vaccins ne seraient pas efficaces. "Si demain le variant sud-africain devient majoritaire, il faudra probablement reprendre des mesures d’isolement. On n’en a pas fini", analyse David Morin.

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