Sauveterre-de-Rouergue. Culture : la position assise n’est pas dans l’ADN de l’Ajal

  • L'Ajal réfléchit à un autre type de concerts.
    L'Ajal réfléchit à un autre type de concerts. DR
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Monsieur L'Ouïe

L’association de Sauveterre-de-Rouergue, organisatrice entre autre des festivals Soft’R et Roots’Ergue, a toujours la bougeotte, et veut même amener la musique dans les trous perdus du Ségala.

"Des concerts assis, masqués, avec des bouchons dans les oreilles, ça n’est pas l’idéal. Les musiciens ont besoin de voir les gens bouger, d’avoir un contact direct avec le public."

C’est vrai que cette position pour assister à un concert tel que le veut madame la ministre, une position que ne renieraient pas, certes, les amateurs de bondage et de pratiques sado-masochistes, a de quoi en revanche rebuter les festivaliers, sans bouger, sans frémir, sans danser, qui de plus ne pourront ni se restaurer, ni se désaltérer.

En pleine réflexion

Alors à l’Ajal, l’association qui gère tous les grands rendez-vous de Sauveterre-de-Rouergue (les festivals Soft’R et Roots’Ergue, la Nuit des lumières ou encore le Grand bal), "on commence à brainstormer la chose ", comme dit Basile Delbruel. C’est-à-dire en format réduit, assis, en mode sages comme des images.

Mais l’Ajal a d’autres activités culturelles, itinérantes ("c’est notre ADN "), baladeuses, et le brainstorrming fonctionne avec des projets divers et variés jusqu’au mois de juin. "On a programmé Wally et le Projet Derli, cela pourra se faire assis, mais avec la Machine, un spectacle pyrotechnique, ça va être difficile. on a d’autres projets, scolaires, avec des staes de beatbox et des ciné-concerts. Le groupe Djé Baléti viendra animer un atelier pour fabriquer des instruments de musique avec des courges, Cisco Esteves viendra aussi pour des ateliers de MAO" (Musique assistée par ordinateur)...

Amener des concerts dans les villages perdus du territoire

Mais on est loin de la foule des concerts et de la houle qu’elle engendre devant la scène. Aussi, l’Ajal a envie de prendre l’air, de tailler la route, les routes, celles du Ségala du Tarn et de l’Aveyron. Et l’idée d’amener des concerts dans les villages perdus du territoire. Avec deux autres associations tarnaises, l’Ajal a aussi soumis au vote citoyen mis en place par de la région un projet de guinguette et de scène itinérantes dans des endroits où il n’existe aucune structure pour des concerts de musique. "On arrive sur le lieu, et en une heure, tu peux accueillir les groupes dans de bonnes conditions." Et la guinguette accueillir le peuple du Ségala à la bonne franquette. Les troubadours seraient-ils de retour ?

Votez pour ce projet sur le site de laregioncitoyenne.fr

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