Football : les chiffres qui font sourire les Ruthénois

7 points d’avance sur le barragiste

En battant Toulouse, le Raf ne s’est pas seulement offert un succès de prestige face au grand voisin régional. Il a aussi réalisé une très belle opération comptable dans la course au maintien car, en attendant de connaître le résultat de Guingamp face à Caen, ce soir, aucune équipe du dernier tiers de tableau ne s’est imposée ce week-end. Par conséquent, le club du piton prend le large sur la zone rouge, avec neuf points d’avance sur Pau, le premier relégable, et sept sur Chambly, le barragiste. Classés derniers il y a deux mois, les Ruthénois ont su inverser la tendance.

1 défaite en douze matches de championnat

À l’automne, Rodez était l’équipe qui ne gagnait plus. C’est désormais la formation qui ne perd pas, ou presque pas. Après une série de 14 matches consécutifs sans victoire, David Douline et ses partenaires n’ont subi qu’un seul revers lors de leurs douze dernières rencontres. Sur cette période, seul le leader, Troyes, a réussi à les battre (2-1, le 13 février). Et encore, les sang et or avaient opposé une belle résistance. « Nous sommes une équipe embêtante à jouer », s’est plusieurs fois réjoui Laurent Peyrelade, l’entraîneur, ces dernières semaines. Cette série prouve aussi que son équipe a gagné en constance. Un atout important dans la course au maintien.

6 matches consécutifs à domicile sans défaite

On le sait, un maintien passe notamment par la capacité de prendre régulièrement des points à domicile. En ce moment, les Ruthénois sont dans le ton, eux dont le dernier revers à Paul-Lignon remonte à la réception  d’Amiens, (2-1, le 5 décembre). Depuis, les hommes de Laurent Peyrelade ont enchaîné six matches à la maison, dont trois victoires. Avec un succès capital contre Pau (1-0), un concurrent direct, en début d’année, puis deux autres face à des candidats à la montée, Clermont (2-0) et Toulouse (1-0).

4 buts encaissés depuis le début de la phase retour

Le meilleur symbole du renouveau ruthénois réside certainement dans la solidité défensive retrouvée. Alors qu’elle avait encaissé au moins un but à chaque match entre la 2e et la 19e journée, l’équipe de Laurent Peyrelade a enregistré trois « clean sheet » lors de ses quatre derniers matches de championnat. Avec un surplus de solidarité et de grinta par rapport à l’automne, mais aussi l’apport de la recrue hivernale Julien Célestine, le collectif sang et or a retrouvé une rigueur chère à son entraîneur. Résultat, depuis le début de la phase retour, Rodez n’a encaissé que quatre buts. Seul Le Havre (trois) affiche un meilleur bilan sur cette période.

11 points pris face aux équipes du top 6

C’était l’un des manques de la saison de la saison dernière : Rodez avait du mal à prendre des points face aux gros. Cette mauvaise habitude semble être oubliée, puisque les Aveyronnais ont aligné de bons résultats face aux équipes classées actuellement aux six premières places. Valentin Henry et ses coéquipiers ont été vainqueurs de Clermont (2e), Toulouse (3e), mais aussi Grenoble (4e, 1-0), sans oublier les nuls obtenus contre Auxerre (5e, 2-2) et au Paris FC (6e, 1-1). Finalement, ils ont été bredouilles seulement face à Troyes, premier de la classe, qui les a battus deux fois (1-0 et 2-1).

21 joueurs titularisés durant la phase retour

Grand adepte du turn-over, Laurent Peyrelade a souvent modifié son onze de départ ces dernières semaines, pour faire face à un calendrier surchargé. Depuis le début de la phase retour, soit 7 matches, 21 joueurs de l’effectif ont connu au moins une titularisation en L2. Surtout, le rendement de son équipe n’a pas vraiment été altéré par ces nombreux changements, donnant l’impression que plusieurs (bonnes) solutions sont à sa disposition dans toutes les lignes. Cela a été manifeste au moment de la victoire contre Clermont, alors que ni David Douline ni Rémy Boissier, probablement les deux meilleurs joueurs de la saison, n’étaient titulaires.