Pourquoi le New York Times lance son application sur Slack ?

(ETX Studio) - Si vous aussi vous utilisez la plateforme Slack pour discuter avec vos collègues, vous avez sûrement déjà partagé un article avec eux dans vos messages. Cette pratique est justement ce qui a poussé le New York Times à se lancer sur la plateforme. En proposant sa nouvelle application, le célèbre média américain souhaite s'infiltrer dans le quotidien de salariés et pourquoi pas gagner de nouveaux adhérents.

Avec la pandémie, de nombreuses entreprises ont de plus en plus utilisés des plateformes de communication pour garder le contact entre collègues. Slack est l'une d'entre elles. Une véritable opportunité pour le New York Times qui continue d'explorer les plateformes en vogue pour attirer des nouveaux lecteurs. Après Instagram, le célèbre média américain vient de lancer sa propre application sur Slack. Totalement gratuite, elle proposera aux utilisateurs de la plateforme d'avoir une sélection d'un article du jour à lire, choisi par les éditeurs du journal, tout en permettant de mettre de côté des contenus à consulter plus tard. Une fonction offrira également la possibilité de connaître les articles les plus partagés et de connaître le top 3 des articles les plus populaires sur son espace de travail dans des chaînes publiques. Le quotidien précise ne pas avoir accès aux conversations privées pour reccueillir leurs données.

Une application qui ne nécessite pas d'abonnement... ou presque 

Les utilisateurs de Slack peuvent dès à présent télécharger l'application du New York Times en allant simplement dans l'onglet "Application" de la plateforme et en tapant dans la barre de recherche "The New York Times". La commande "/nytimes" permet d'accéder directement à l'article du jour sélectionné par les éditeurs. Les articles du Times partagés sont tous accompagnés d'un bouton "Read Later" qui permet de sauvegarder jusqu'à 50 articles. Pour accéder à cette application via Slack, l'utilisateur n'aura pas à disposer d'un compte au journal, cependant les règles du journal s'appliqueront pour accéder à la totalité des articles. Les simples visiteurs disposeront d'un nombre limité d'articles à consulter gratuitement avant de se voir refuser l'accès aux contenus.

Analyser l'engagement des lecteurs

"Pour nous aider à comprendre les performances de l'application et les domaines dans lesquels des améliorations peuvent être apportées à l'expérience de l'application, nous collectons des données agrégées sur l'utilisation et l'activité des fonctionnalités.", ont déclaré conjointement Anna Dubenko et Scott Sheu du New York Times. "Ce n'est que le début de notre expérience sur Slack. Nous sommes ravis de voir cette application entre les mains de nombreux autres utilisateurs pour voir quelles fonctionnalités ils aiment, celles que nous pouvons ajouter et ce que nous pouvons faire pour mieux comprendre comment notre journalisme est partagé.", ont-ils ajouté. Avec l'explosion du télétravail déployé face à la pandémie de Covid-19, les plateformes utilisées par les entreprises pour maintenir un lien avec leurs employés ont également connu un boom. Un nouveau terrain de jeu à conquérir pour les médias. "Nous avons pensé que ce serait un bon endroit pour nous connecter avec un public clé de professionnels qui souhaitent rester informés et utiliser leur temps efficacement. Les utilisateurs de Slack sont sur la plate-forme pour le travail, mais ils l'utilisent également pour parler de sujets qui touchent leur travail, tels que les problèmes qui ont un impact sur les parents qui travaillent, le travail à distance, etc.", ont indiqué la directrice adjointe de l'audience et le chef de produit du quotidien américain.