Druelle Balsac. Balsac : le prieuré du Sauvage, un ermitage dans la forêt

II est situé à une dizaine de kilomètres de Rodez. Et pourtant, le prieuré du Sauvage surprend par le dépaysement qu’il offre à celui qui sait le trouver. Tel un bijou en pierre, dans un écrin de verdure, le prieuré du Sauvage invite à la découverte du patrimoine religieux et de son histoire. C’est justement Robert Teyssèdre, vice-président de l’association "Les Amis du prieuré du Sauvage", qui fait les visites, pour les groupes et les amateurs. Ce passionné raconte la vie du projet depuis 25 ans. Il relate avec aisance l’histoire de la vie des Grandmontains dans la forêt.

C’est avec la même passion qu’il restitue l’histoire de ce chantier hors norme. Un chantier que l’on doit au fondateur de l’association, le docteur Michel Arnal. Il réussit à s’entourer de plus d’une centaine d’adhérents. Chacun avec sa spécialité – l’entreprise Vermorel, les scouts, Louis Causse des bâtiments de Frances, des bénévoles, des mécènes, des banques et des collectivités territoriales – tous forment une chaîne de protection autour du prieuré. Après 25 ans d’un travail persévérant, les Amis du prieuré peuvent se montrer fiers, même s’il reste tant à faire… Les visiteurs peuvent, depuis quelques années, admirer le dortoir et la salle capitulaire ou salle du chapitre qui offrent un bel aperçu du site historique. Le cellier (très bien conservé) raconte l’histoire étroite entre le prieuré du Sauvage et la production du vin, à l’époque des religieux ermites. Il existe d’ailleurs un vin, élaboré par les caves de Valady, portant une étiquette spéciale au nom du prieuré. Du vin à la convivialité, il n’y a qu’un pas que les amis de l’association ont su sauter pour faire de ce lieu pittoresque, un lieu festif.