Villefranche-de-Rouergue. Quand certains arrivent… d’autres partent

"Vous nous aviez manqué", s’exclame une retraitée en découvrant Maryline Laurens-Ortalo, son aligot et sa truffade, sur le marché ce jeudi, place Notre-Dame. Derrière le masque, on devine alors le sourire de la commerçante ravie qu’en dépit des trois mois d’absence les clients se montrent fidèles.

Expérience de traiteur

"J’ai arrêté aux mois de décembre, janvier et février, car le temps est mauvais. Il y a alors moins de monde sur les marchés, explique Maryline Laurens-Ortalo. J’ai décidé de revenir car ce sont les vacances. On voit d’ailleurs de nombreuses familles ce matin."

La commerçante de Villeneuve-d’Aveyron fait les marchés depuis un an. "J’ai une entreprise traiteur mais en raison de la pandémie, nous avons dû nous adapter", confie celle qui se rend également sur les marchés du Tarn-et-Garonne, à Lauzerte et Montricoux. Cette nouvelle activité permet de garder un contact avec les clients. "On les connaît, on discute, on passe du bon temps."

Claude Malet, vendeur d’ail et d’échalotes, se dit "saisonnier" sur le marché de Villefranche-de-Rouergue du jeudi.

"C’est mon dernier jeudi (le 25 février, NDLR). Désormais, je vais devoir attendre la nouvelle récolte", explique le commerçant qui installe son étal depuis 15 ans place Notre-Dame.

L’ail rose en juillet

L’agriculteur, installé près de Lautrec dans le Tarn, cultive de l’ail du même nom. "En juin je reviendrai au moment de l’ail violet." Puis, en juillet les habitués du marché pourront acheter l’ail rose. Ce samedi, l’homme devrait se trouver sur le marché de Rodez pour un dernier tour de piste avant sa période de pause annuelle.