Privezac : Johan Chahinian, la déco à l’instinct

  • Johan Chahinian, la déco à l’instinct
    Johan Chahinian, la déco à l’instinct
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    Johan Chahinian, la déco à l’instinct
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Publié le
Paulo Dos Santos

Du bois, du fer, du verre… Le Villefranchois, aujourd’hui installé à Privezac, a lancé, en avril 2019, sa microentreprise "In’Jo" autour de la création de mobilier et d’objets design.

Sa première table trône dans la salle à manger. Pour un coup d’essai, c’est véritablement un coup de maître, surtout quand on sait qu’il n’était pas destiné à fabriquer du mobilier en bois sur-mesure. Là, l’épais plateau en chêne aux nœuds légèrement façonnés invite à s’y installer autour, en toute convivialité.

Depuis, Johan Chahinian s’est engouffré dans cette voie avec délectation. Et, s’est donné les moyens pour répondre aux différentes attentes de ses clients de plus en plus nombreux.

Né à Villefranche-de-Rouergue, il a grandi au gré des différents déménagements de ses parents (son père, Gilles, travaille dans le pneumatique), avant un retour à la case départ. Bricoleur dans l’âme et, donc, adroit de ses mains, il a passé une dizaine d’années, à Maleville, chez un charpentier-couvreur. L’entreprise a fermé ses portes et lui s’est donc mis en quête d’une autre aventure. Sa rencontre avec Inès, sa future épouse, a été le déclic. Elle est peintre décoratrice et a surtout suivi des études d’architecte d’intérieur. " Elle m’a donné quelques idées de mobilier en bois. Au début, j’en créais pour la famille et des amis avec des palettes. Cela m’a donné un coup de fouet et je me suis senti dans mon élément alors que je n’ai jamais réalisé une quelconque formation dans ce domaine. Pendant un certain temps, j’ai également utilisé le garage de mon père pour la fabrication."

Un pur autodidacte "formé" grâce à des youtubeurs

Il s’est installé dans le voisinage de ses parents, au cœur de Privezac (là où son père a été élu maire aux dernières élections municipales), et a profité du premier confinement, en mars dernier – un an après la création de sa microentreprise –, pour construire son atelier derrière sa maison.

"In’Jo" (pour Inès et Johan) prend, petit à petit, sa place dans le monde du design. Car, il est, bien évidemment, catégorique sur son métier : "Je ne suis pas un menuisier-ébéniste, je n’ai pas cette prétention. Je me considère comme un créateur de mobilier qui fait la part belle au bois, tout en y ajoutant du fer ou du verre. Je suis un pur autodidacte qui a suivi des youtubeurs sur internet. Et, parfois, passer de la vidéo à la réalité n’est pas chose facile !" Objets de décoration, tables, miroirs…, en chêne ou en noyer, Johan Chahinian (qui soufflera ses 33 bougies en juillet) ne manque pas d’idées pour moderniser ces essences en fonction des envies des clients, pour la plupart aveyronnais, mais également toulousains voire parisiens.

"Malgré tout ce qui se passe, je trouve que les gens sont prêts à "investir" dans du mobilier design. Forcément, je souhaiterais les amener encore un peu plus vers l’originalité, mais dans les différents échanges, ils sont tout de même réceptifs. Ce qui est sympa dans ce métier qui est également devenue une passion, c’est que je ne fais jamais la même chose."

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