La Cavalerie. Sud-Aveyron : avec l’héliciculture, Jean-Luc Barthe voit la vie en "gris"

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  • Jean-Luc Barthe devantun escargot en faïence décoré par sa fille Amandine.
    Jean-Luc Barthe devantun escargot en faïence décoré par sa fille Amandine.
Publié le , mis à jour
JDM

Le nouvel éleveur d'escargots s’est installé récemment à La Cavalerie. Tout est prêt pour déposer ses escargots au mois de mai.

En 2014, Jean-Luc Barthe a commencé un élevage d’escargots "Le gris", à La Cavalerie, devenant ainsi héliciculteur. Après 23 ans passés dans le métier de la sérigraphie, à Montpellier, il a changé d’orientation. Le sachant attiré par la nature, pour l’aider dans sa recherche, Auguste, son père, lui fait part d’une journée découverte de l’escargot organisée à Chambéry qu’il a vue sur internet.

C’est alors le déclic. Jean-Luc Barthe va suivre une formation sur l’élevage et la transformation des escargots au lycée agricole de La Motte-Servolex, en Savoie. À 54 ans, originaire de La Cavalerie, il a implanté alors son parc à escargots sur un terrain, route de Saint-Affrique. Il a installé, en décembre 2020, sa boutique commerciale et son laboratoire de transformation dans l’ancien cabinet du dentiste Brager.

Le but est de produire près de 400 000 escargots par an

Un producteur lui a livré les petits escargots formés d’une coquille juste durcie. Il va alors les déposer au mois de mai dans un parc en plein air spécialement conçu où il pourra les engraisser jusqu’à maturité et abattage (mi-octobre) et avant leur hibernation où ils s’enterrent.

La mairie de La Cavalerie lui met à disposition un espace communal naturel sur lequel l’héliciculteur va pouvoir très prochainement implanter quatre parcs sur 800 m2 de surface. Les escargots y seront déposés (300 spécimens/m2) dans quelques mois, dès que le sol sera préparé, semé d’un couvert végétal nécessaire à l’alimentation des gastéropodes.

Objectif 400 000 escargots

La structure du parc leur assurera une protection contre les prédateurs pour éviter l’intrusion des oiseaux et des rongeurs (souris, musaraignes…). Des mangeoires en bois seront déposées dans les parcs pour servir d’abri et y déposer la farine hélicicole.

Jean-Luc Barthe vise à produire près de 400 000 escargots par an. Après abattage, il les blanchit et les décoquille. Il les transforme, les cuisine, ensuite, pour produire des escargots persillés, au roquefort, des mini-bouchées ou des tartelettes, de la tapenade et autres mets de grandes saveurs.

Jean-Luc Barthe développera son activité en participant aux foires et aux marchés et proposera des escargots à la catalane. Il envisage également d’organiser des visites pour faire découvrir son élevage et promouvoir ses produits.

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