Le Truel. Ainsi, perdure la tradition !

Abonnés
  • Un petit coup de "flambadou".
    Un petit coup de "flambadou".
Publié le
CORRESPONDANT

Le lièvre : histoire de chasseurs et de fins gourmets en Aveyron!

Qu’il s’enfuie à travers champs ou que vous le rencontrez sur la route, admirez sa haute stature et sa course, oreilles levées ! Que c’est beau, un lièvre, mais certains diront "C’est bon aussi !" Un chasseur, un tournebroche devant la cheminée, un "flambadou" rougi au feu, une tablée d’amis, ainsi perdure la tradition ! Le lièvre qui devient La lèbra en occitan est à l’origine d’une histoire occitane que voici :

"La lèbra se manja pas en solitare ! Se partaja amb los seunes. Sa rusa legendària validarà las qualitats del caçaire. Sul ast, la lebrà a un bel port amb sas longas aurelhas, sa mostacha, sa coeta, sas patas de darrièras encare fargadas e sas mans dins las pochas (sas patas de davans). Aquel moment de rencontra favorizarà una expression, una esmoguda o tot simplament, un flus d’énergia circularà entre nosautres : la relacion umana".

Traduction approximative :

"Le lièvre, on ne le mange pas tout seul, on le partage avec les siens. Sa légendaire ruse qualifie le bon chasseur.Sur le tournebroche, avec ses longues oreilles, sa moustache, sa queue, ses pattes de derrière, qui ont gardé leur fourrure et ses pattes avants coincées entre deux cotes, le lièvre a fière allure ! (si on parle de festin). Ce moment de rencontre, est à l’origine d’une expression, d’une émotion, ou tout simplement d’une énergie communicative entre les convives : la relation humaine !" À méditer !

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?