Football : une rencontre joueurs - dirigeants à Rodez ce mercredi sur fond de crise financière

  • Gregory Ursule (à gauche) cet été au moment de la signature de Malaly Dembélé.
    Gregory Ursule (à gauche) cet été au moment de la signature de Malaly Dembélé. CPA - CPA
Publié le , mis à jour
A.P.

Alors que le coach du Rodez Aveyron football Laurent Peyrelade officiait à l'entraînement ce lundi 1er mars au matin en même temps que la conférence de presse d'avant match (à Ajaccio demain, 20 heures), c’est le manager général Grégory Ursule qui s’est présenté devant les micros. Questionné sur le sportif, lui l’ancien joueur ajaccien ; mais aussi sur la situation de crise, sanitaire et surtout des droits TV.

« Forcément, le club est impacté par la baisse des droits TV. Pour la L2, c’est 40 % de perte, a-t-il ainsi détaillé. Mais le président (Pierre-Olivier Murat) a eu la sagesse de ne pas budgétiser les droits TV qu’on nous annonçait. Sa gestion sage est donc récompensée. Sans cela, on aurait perdu 40 %, là on est entre 25 et 30 %. » Du coup, le Raf et son budget prévisionnel de 7,2M€ « passent l’orage de façon un peu plus confortable que certains », même si cela remise « quelques projets dans les cartons : terrains, réflexion sur le centre de formation… »

Cette relative bonne santé a d’ailleurs conduit les dirigeants à ne pas demander, jusque-là, de baisse de salaire à leurs joueurs. Ce qui a été fait dans d’autres clubs. Pour autant, Pierre Bardy et les autres pourraient aussi payer une partie des pots cassés. « On doit les rencontrer, à leur demande, ce mercredi, révèle Gregory Ursule. Car ils s’interrogent. On en discutera avec eux, mais ce n’est pas notre parti pris (de baisser les salaires). Il y a d’autres leviers sur lesquels on peut jouer. » C’est-à-dire ? « On a des objectifs et donc des récompenses quand ils sont atteints (pour les joueurs). Ceux-là, il faudra peut-être les revoir. » Exit potentiellement la prime de maintien donc ?
« L’ensemble de leurs collègues a été sollicité, chez nous, ce n’est pas le cas. On pensait que la période n’était pas idéale. Là, il va y avoir un petit temps mort de 10 jours, donc on va en discuter librement, explique l’ancien milieu et capitaine emblématique de l’équipe sang et or. Il n’y a pas d’affolement pour nous sur ce point-là. Mais il est sûr que tout le monde doit faire des efforts. » Et d’ajouter encore : « On a de très bonnes relations avec nos joueurs, et comme cela vient d’eux, on est plus à l’aise. J’espère que ça se passera bien. Après, on n’est pas le genre de club à mettre les gens devant le fait accompli, il faut en discuter. »

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