Les brebis et la mise à l’herbe précoce

  • Les troupeaux ovins réapparaissent dans le paysage broussais.
    Les troupeaux ovins réapparaissent dans le paysage broussais.
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CORRESPONDANT

L’hiver commence à tirer sa révérence. Le mois de février est fini, le printemps arrive doucement. La nature, après un long engourdissement s’éveille à la douceur des températures. Le temps, certes, est changeant mais l’appel du grand air se fait, désormais présent, pour le cheptel ovin de la commune de Brousse. Celui-ci, depuis le début de l’été est resté enfermé suite à la sécheresse estivale qu’a subi la région.

En effet, depuis le 20 juin, durant l’été, il n y a pas eu de pluie conséquente et cela a obligé les éleveurs à nourrir les bêtes dans les bergeries avec le foin engrangé normalement pour la période hivernale.

Les températures clémentes de ces derniers jours a permis une mise à l’herbe précoce de ces troupeaux qui ont ainsi pu profiter du ray-gras ou bien de l’herbe tendre et jeune des prairies naturelles. Ces premières sorties printanières sont un moment essentiel au niveau digestif des brebis. En effet, la transition entre une alimentation sèche et une à base d’herbe doit être progressive.

Leur organisme doit s’adapter à cette nourriture.

Il faut, donc, les surveiller attentivement pour éviter des accidents gastriques ou autres comme la tétanie. De plus, pour les agriculteurs en ovin lait et appartenant à l’AOP roquefort, le cahier des charges est précis, celui-ci demandant une alimentation à base d’herbe, fourrage, céréales provenant au trois-quart de l’aire géographique de production. Et en cette période de disponibilité d’herbe, dès que les conditions climatiques le permettent, le pâturage doit être obligatoire et quotidien.

Les réserves de foin très basses en cette saison, les contraintes de l’AOP, un désir immuable des bêtes vers la clarté, l’espace, une nourriture verte font que chaque année, à cette saison, les troupeaux ovins réapparaissent dans le paysage broussais.

La mise à l’herbe respecte ainsi le bien-être de ces bêtes d’élevage, leur présence est une continuité du patrimoine agricole que les agriculteurs perpétuent en souvenir du riche passé pastoral de la commune.

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