La société STS de Decazeville passe de 117 à 84 emplois

  • Stéphan Mazars, gérant de STS, devant une machine de découpe à commande numérique.
    Stéphan Mazars, gérant de STS, devant une machine de découpe à commande numérique. DDM -
Publié le , mis à jour
BHSP

Le basssin decazevillois souffre au plan économique suite au coup de frein lié à la crise sanitaire, en particulier dans le secteur aéronautique. Il y a Sam, bien sûr, mais au-delà, c'est tout le territoire qui est en difficulté, dont STS qui voit son activité baisser.

C'est ce mercredi 3 mars à 14 heures que se tiendra en préfecture de l’Aveyron, en présentiel et en visioconférence, une réunion de travail concernant la société Sam de Viviez. Réunion demandée depuis des mois par les représentants du personnel, puis par les élus locaux. Il s’agit d’obtenir des engagements de Renault et de l’Etat. Car il en va aussi de l’avenir du territoire qui subit de plein fouet la crise actuelle.

Lourde baisse du chiffre d'affaires à STS

C’est le cas de la société decazevilloise STS, dirigée par Stéphan Mazars, alors en pleine croissance, qui est passée de 8,5 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019 à 6,5 millions d’euros en 2020, le prévisionnel pour 2021 étant actuellement de 6,10 M€.

"Nous étions en phase de recrutement, mais nous avons dû nous séparer des effectifs CDD et ne pas remplacer les départs volontaires ou à la retraite. Nous avons également dû envisager un plan de licenciement de 9 personnes dans les différents services affectés, dont la logistique ou le contrôle. Cela porte le nombre de salariés de 117 à 84. L’aéronautique et le nautisme ont chuté, déplore Stéphan Mazars, gérant de STS.

Le Tous Ensemble fera le point jeudi 4 mars

Inquiets des menaces pesant sur l’emploi (SAM, La Poste avec 13 à 17 emplois sur la sellette) ou des plans de licenciement dans le Bassin (STS, MP Usicap), les membres du collectif Tous Ensemble pour le Bassin Decazevillois feront le point sur la situation, via une réunion en visioconférence, demain jeudi 4 mars à 18 h 15. L’occasion également de prendre connaissance avec le contenu de la réunion sur la SAM, afin d’envisager d’éventuelles actions.

 

Outre l’accompagnement de l’état via la Direccte et la sous-préfète avec qui nous avons eu des contacts réguliers, nous tenons le coup notamment grâce au marché militaire et à la diversification dont la découpe de tissus textiles bio à base de bambou pour une société tarnaise; ainsi que l’automatisation de machines pour les moulins Calvet. Nous avons encore amélioré les prototypes de la machine à Aligot qui est elle aussi en attente de commercialisation car les restaurants sont fermés. Nous sommes en quête de nouveaux marchés via un poste de commercial et un apporteur d’affaires toulousain spécialisé dans le secteur industriel. Des pistes sont étudiées dans le ferroviaire et le médical", précise Stéphan Mazars.

Pôle Emploi : « Des chiffres stables sur le Bassin »

Marie-Paule Solofrizzo, directrice du Pôle Emploi de Decazeville n’a pas noté de dégradation importante de la situation de l’emploi dans le Bassin : "Les entreprises ont réduit leurs activités mais les effets sur l’emploi ne se traduisent pas, en tout cas pas encore si cela devait arriver plus tard, par une forte dégradation de la situation. Leurs besoins en recrutement sont toujours présents, en particulier dans les domaines de la santé et de l’industrie".

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