Football : comment Rodez va s'adapter au fort ralentissement de rythme

  • Thomas Frette lors de l’échauffement, mardi en Corse.
    Thomas Frette lors de l’échauffement, mardi en Corse.
Publié le , mis à jour
Aurélien Parayre

Le Rodez Aveyron football, battu mardi 2 mars à Ajaccio (1-0) mais restant sur une dynamique plus qu'intéressante, passe d’un début d’année dantesque à un calendrier désormais gruyère. Le préparateur physique Thomas Frette doit s’adapter.

Rodez a achevé mardi en Corse du Sud un enchaînement de 19 matches en trois mois. Et s’apprête à en disputer seulement trois en un mois. Un changement de braquet qui appelle forcément des adaptations en termes de préparation physique.

Thomas Frette, en charge de ce domaine au sein du staff technique, ne dit pas l’inverse. "Déjà, on va s’attacher dès à présent à dissiper la fatigue. Les gars vont ainsi couper cinq jours (à partir de ce jeudi) histoire de se ressourcer physiquement et mentalement. Avant de poursuivre : Ensuite, on enchaînera deux matches contre Valenciennes et à Guingamp. On ne fera alors pas de travail physique, mais il sera intégré à travers des exercices avec ballon. Après, il y aura une trêve internationale durant laquelle il faudra remettre le curseur physique au niveau pour basculer avec un maximum de fraîcheur pour les huit derniers matches."

Savant dosage pour pas ou peu de blessés

Indéniablement, le travail réalisé par lui et Guillaume Miquel (réathlétisation) a pesé dans la très bonne tenue du Raf lors de ces denses dernières semaines. "Thomas et Guillaume ont bien travaillé, c’est très bien", a ainsi relevé récemment Laurent Peyrelade. "Laurent y est aussi pour quelque chose, répond Frette. Car je pense que le dosage du travail a été pertinent" pour arriver à passer tous ces matches sans ou avec si peu de blessés à déplorer. "C’est multifactoriel, poursuit Thomas Frette. Les joueurs ont été également hyper sérieux, dans la récup’, le sommeil… Je crois aussi qu’il y a la récompense du travail effectué en première partie de saison. On s’était créé une sorte de caisse, de carapace. Sans compter que généralement, plus les dynamiques sont bonnes, moins on compte de blessés."

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