Decazeville. Bassin : comment fut créé l’axe Brive-Méditérrannée

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  • La côte de la Forézie et le passage du village  étaient compliqués en particulier pour les camions.
    La côte de la Forézie et le passage du village étaient compliqués en particulier pour les camions.
  • Un dépliant qui présentait  l’axe Brive-Méditerranée  et ses nombreux atouts.
    Un dépliant qui présentait l’axe Brive-Méditerranée et ses nombreux atouts.
Publié le
Didier LATAPIE

Tracer des routes, faciliter les communications et les échanges ne datent pas d’hier. Il n’y a qu’à jeter un regard sur les voies romaines et leur solide radier de pierres, qui irriguaient il y a deux mille ans leur empire. Beaucoup plus près de nous, un groupe de bénévoles à Decazeville décida de désenclaver le Bassin, à la fois vers Paris (via Brive) et vers la Méditerranée, suite à la fermeture des mines de fond et pour ne pas rester à la traîne d’un point de vue économique. Dans les années 1960, se rendre à Rodez (en passant par la côte de la Forézie notamment) et surtout à Figeac, représentait un véritable périple, en empruntant par endroits de "véritables chemins de chèvres", pouvait-on lire dans les journaux de l’époque.

Au syndicat d’initiative, en 1964, un groupe de bonne volonté créa "l’Association Brive-Méditerranée", avec comme président Robert Gauthier, secrétaire Pierre Bourdoncle, trésorier Christian Bernad (le même groupe qui quelques années plus tard se pencha sur la préservation du Lot). S’y associaient des syndicalistes, des entrepreneurs, des commerçants, le monde agricole. Son unique objet était d’associer tous les élus et toutes les forces sociopolitiques se trouvant sur l’itinéraire.

"Le maire de Decazeville et conseiller général René Rouquette était émerveillé de nous voir réunis, sans montrer nos idées politiques et sans rémunération, avec les décisions prises de façon unanime. Avec une approche plus large, les départements, cantons et villes concernés travaillèrent de concert. La Datar nous soutenait. Nous avancions nos idées lors d’importantes réunions techniques avec les services de l’État, les préfets qui suivaient de près les dossiers, la DDE, des représentants du ministère. Une véritable symbiose constructive même si ce fut loin d’être simple", rapporte Christian Bernad.

Au seul niveau aveyronnais, le conseil général (départemental) décida dès 1965 : la percée d’un axe routier Brive-Méditerranée de Capdenac à Millau, la création d’un aérodrome à Rodez, l’harmonisation d’un programme téléphonique, la mise en route d’un service autorail Brive-Rodez. En fait, ce projet routier fut un catalyseur à multiples effets. À suivre

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