Bosch : la CGT refuse "d'entrer dans la résignation" et appelle "à la lutte"
Vendredi, le PDG France de l'entreprise, Heiko Carrie, a annoncé la suppression de 750 emplois d'ici 2025.
Le choc de l’annonce passé avec « colère et dégoût », le syndicat CGT s’organise « pour la réaction à venir ». Dans un message publié sur les réseaux sociaux, David Gistau, représentant du syndicat dans le département, a indiqué qu’il était « hors de question de tomber dans la résignation et de voir revenir les dirigeants de Bosch négocier sur le site dans les jours à venir comme si de rien n’était ». «On est dans un état d’esprit de lutte et de combat et il faut entrer dans l’action le plus rapidement possible, car cette annonce est inacceptable. La finance ne peut pas encore une fois tout décider», fait savoir le leader syndical, également engagé dans la lutte pour la survie de l’usine Sam, à Decazeville.
Stéphane Puech, délégué CGT à l’usine Bosch, indique pour sa part que des discussions auront lieu dès ce lundi avec les salariés « pour décider de la réaction à avoir ». Et d’appeler à une réponse collective avec les autres forces syndicales du site. Rappelons qu’en 2019 déjà, syndicats, élus et, salariés et anonymes s’étaient réunis lors d’une grande marche pour l’avenir de la filière automobile dans le département.
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