Aveyron : mouvement d'humeur à l'usine Bosch, bloquée ce lundi matin
C'est une démarche spontanée des salariés, après l'annonce vendredi par Heiko Carrie de la suppression de 750 postes d'ici à 2025.
La plupart s'étaient quittés, vendredi, encore sous le choc des annonces faites dans la journée par leur président Heiko Carrie. Ce lundi matin, dès 6 heures, les salariés de l'usine Bosch d'Onet-le-Château ont fait savoir leur forte désapprobation en bloquant les accès au site.
Plusieurs assemblées générales sont programmées dans la journée, menées par l'intersyndicale CGT, Sud et CFE-CGC, à la rencontre des différentes équipes de l'usine. L'idée est de sonder les salariés est de réfléchir collectivement à la réponse à apporter à ces annonces dramatiques pour l'emploi local. Une manifestation pourrait dans ce cadre avoir lieu en fin de semaine dans le département.
Pour rappel, le président France-Bénélux de Bosch Heiko Carrie a annoncé vendredi vers 14 heures que l'usine, qui compte actuellement 1250 employés, n'en comptera plus que 500 d'ici 2025. "C'est un message difficile mais c'est indispensable pour pérenniser le site, avec la chute du marché automobile diesel. Néanmoins, cette stratégie offrira une stabilité de l'usine pour les années à venir, le niveau de 500 emplois est tout à fait compétitif", indiquait-il vendredi, se disant "soucieux d'éviter les licenciements contraints".
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