Millau. L'Aveyron de... Cathy Galière : "Ce superbe territoire est gravé dans mon cœur"
Installée à Lattes, près de Montpellier, en couple avec un ancien footballeur originaire de Capdenac-Gare, maman de deux garçons, la jeune quinquagénaire, native de Millau, est une ex-championne de patinage artistique. Elle patine d’ailleurs toujours un peu, mais seulement pour le plaisir, et avec des petites roues sous les chaussures. Elle a ainsi créé une école de roller dans l’Hérault. Tout en s’adonnant à une autre passion : l’écriture. Elle a sorti deux romans et le troisième est attendu pour le mois de juin. Sans avoir jamais coupé le cordon avec l’Aveyron. Elle confirme : "Que ce soit du côté de ma mère (Maury de nom de jeune fille, sept enfants) ou de mon père, toute ma famille est millavoise. Alors, il est certain que ce département est ancré en moi pour toujours".
Un lieu emblématique
(Sans hésitation) Les Gorges du Tarn. Du côté du Rosier notamment, mais c’est très beau vraiment partout.
Un souvenir fort
J’en ai trois qui me viennent tout de suite à l’esprit. Mon père courant les 100 kilomètres de Millau. Il ne les a pas finis, mais il a parcouru 75 kilomètres. Il s’est arrêté, me semble-t-il, après la côte de Saint-Georges. J’étais très fière de lui ! Je pense aussi à ma grand-mère qui rentrait du travail le samedi et nous l’attendions. Mon grand-père avait préparé la soupe au fromage et ma grand-mère me ramenait souvent de beaux habits des Nouvelles Galeries, où elle travaillait. Il y avait également les repas de famille, avec mes oncles et mes tantes, chez mes grands-parents maternels, où mon arrière-grand-mère, "Mémé Marthe", cuisinait merveilleusement bien, notamment les escargots farcis.
Un rituel, une habitude, quand vous êtes en Aveyron
(Avec un grand sourire malicieux) On s’arrête toujours place du Mandarous, à Millau, pour acheter une fouace, avant de poursuivre la route jusqu’à Capdenac-Gare. J’oblige ainsi Pascal, mon compagnon, un ancien footballeur capdenacois, à passer par le centre-ville millavois. C’est comme ça, je ne peux pas m’en empêcher !
Une conviction
Les Aveyronnais sont des gens simples et sérieux, sur lesquels tu peux compter.
La carte postale idéale
Pareloup et les paysages bucoliques entre Pont-de-Salars et Millau. De quoi inspirer les artistes ! Bon, il faut qu’il fasse beau... car, sinon, on se caille ! (Grand éclat de rire)
Un personnage marquant
Je dirai mon grand-père Henri Galière (NDLR : né en 1924 à Millau, décédé le 29 juin 2018), très engagé dans l’univers mutualiste. Il écrivait beaucoup. Tous les jours, il faisait une synthèse des événements mondiaux. Et aimait tant sa ville !
Un plat et/ou un vin pour lequel vous craquez
La soupe au fromage, dont je suis une inconditionnelle. Mais j’aurais une pensée pour le plat typique que ma mère fait à merveille : carottes, olives et champignons. Simple, mais avec du goût.
Une anecdote
Lorsque nous étions enfants, nous passions quelques semaines chez mes grands-parents. Nous allions souvent l’après-midi à la rivière, à Boyne précisément. Mon frère Nicolas, qui nageait le 100 m crawl sous la minute, s’était imaginé attraper des truites en plongeant avec une fourcette tenue par un long bâton. Il passait des heures entières sous l’eau. Tous les jours, son rituel était de plonger... Mais, il n’a jamais ramené la moindre truite !
Une fête de village
La fête de Montsalès, près de Villeneuve-d’Aveyron, avec ma belle-famille. Mais également, lorsque j’étais enfant, la fête de Millau célébrée le 6 mai.
Un coup de cœur
J’ai un faible pour les Gorges du Tarn et pour le Larzac, où il serait possible de tourner un western. Comme je ne peux vraiment pas trancher, j’en choisis donc un troisième. Même si c’est déjà un peu la Lozère, j’opte pour le château de la Caze, sur la commune de Sainte-énimie. Il est très particulier, tant et si bien qu’on a l’impression que la jeune princesse va venir se baigner dans le Tarn et que son visage ne sera plus atteint par la lèpre. Lorsque j’étais en Allemagne, j’ai suivi un BTS tourisme en alternance à Mayence. à mon retour, j’étais donc bilingue (ce qui n’est plus le cas maintenant !) et, en plus de mon boulot chez Hertz, je faisais souvent des remplacements pour le conseil régional de tourisme. J’ai eu la chance d’accompagner des journalistes allemands qui venaient pour faire la promotion de l’Aveyron. à cette occasion, nous avions également visité les Gorges du Tarn. Au cours d’un autre séjour du CRT, j’avais guidé une journaliste, japonaise si mes souvenirs sont bons. Nous avions sillonné l’Occitanie et... les incontournables Gorges du Tarn. Je me souviens de son air émerveillé lorsque nous avons parcouru ces gorges. J’en avais ressenti beaucoup de fierté !
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