A Villefranche-de-Rouergue, un policier municipal pour 1 000 habitants
L’équipe sera bientôt constituée d’un responsable, trois ASVP (Agent de surveillance sur la voie publique), une policière dévolue aux tâches administratives et sept policiers.
Dans le cadre du dernier conseil municipal, les passes d’armes entre le premier adjoint Jean-Claude Carrié et l’élue de l’opposition, Françoise Mandrou-Taoubi, se sont poursuivies sur le thème de l’emploi et des embauches réalisées par la nouvelle équipe municipale depuis sa prise de fonction fin mai dernier. Il était surtout question des policiers qui seront bientôt au nombre de douze dans la Bastide avec l'une dernière embauche votée lundi soir à laquelle s’est opposée Françoise Mandrou-Taoubi, un peu esseulée tout de même lors de cette séance. "Avant de recruter un agent supplémentaire, laissez les fonctionner et vous verrez. Ce sont quand même les finances publiques et donc les habitants qui payent". Ce à quoi Jean-Claude Carrié rétorquait : "On est pour la sécurité avant tout. C’est notre engagement politique. Il y a une attente de nos concitoyens. On continue sur ce cap. Un policier pour 1 000 habitants avec une plus grande amplitude d’horaires et une présence le samedi".
Au total donc, l’équipe de la police municipale sera constituée d’un responsable, trois ASVP (agent de surveillance sur la voie publique), une policière dévolue aux tâches administratives, et sept policiers.
Plus-value
L’ambition de la nouvelle équipe municipale est d’améliorer la sécurité des Villefranchois mais aussi de renforcer les services techniques en régie directe afin de rattraper un retard d’où un effort budgétaire conséquent de la masse salariale. "Il s’agit d’un renfort des effectifs dans l’objectif d’améliorer le service à la population", insiste Jean-Claude Carrié. "Pas d’accord avec cette augmentation de la masse salariale. Vous voulez trop travailler en régie, martelait toujours la même, comment la financer sur le long terme ? Il y a une incohérence, ce n’est pas très sérieux", moralisait Françoise Mandrou-Taoubi. "Au lieu d’externaliser des études, on a recruté du personnel qui amène une plus-value. On met le cap sur l’intérêt général", expliquait le premier adjoint, pragmatique et imperturbable.
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