"Sans l’État, on ne parlerait plus de Bosch Rodez" : pour Christian Teyssèdre, "Bruno Le Maire dépasse la ligne rouge"
Les propos du ministre de l’Économie n’ont pas franchement été du goût du maire ruthénois et de la CGT Bosch.
À l’instar d’Agnès Pannier-Runacher, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a de nouveau affirmé mercredi soir au micro de BFM Business que « si l’état n’était pas intervenu, on ne parlerait plus du site de Bosch à Rodez ». « Après des mois de discussions avec la direction, nous avons obtenu qu’il n’y ait pas de fermeture. J’ai parfaitement conscience que pour les salariés et la région de Rodez c’est un choc très dur car le site passera à 500 employés d’ici 2025. Mais au moins, on a la certitude que le site ne fermera pas », a-t-il encore affirmé.
Teyssèdre : « Bruno Le Maire dépasse la ligne rouge »
Des paroles qui n’ont pas franchement été du goût du maire de Rodez, Christian Teyssèdre. Présent lors de la manifestation en soutien de Sam, ce jeudi matin, l’édile a réagi à ces paroles : « A quoi Bruno Le Maire sert-il ? S’il considère que sauver le site, c’est licencier plus de 70 % des salariés, on ne parle pas le même français. Les mots ont un sens. Sans compter qu’à ce jour, il n’y a aucun engagement de Bosch, ni investissement pour pérenniser le site à 500 salariés après 2025. Bruno Le Maire a dépassé la ligne rouge avec ce genre de discours ».
Présent également ce jeudi matin, le syndicat CGT Bosch s’est lui aussi offusqué des paroles du ministre de l’économie. « Il excelle dans la médiocrité, vraiment. Comment peut-on dire cela après l’annonce des 750 emplois supprimés ? », confie Vanessa Nègre, secrétaire adjointe du syndicat majoritaire de l’usine.
Bruno le Maire sur l'usine Bosch de Rodez: "on a la certitude que le site ne fermera pas" avec "une base de 500 emplois"
— BFM Business (@bfmbusiness) March 10, 2021
? "Si l'Etat n'était pas intervenu, on ne parlerait plus de ce site"
? @BrunoLeMaire, @hchevrillon, #Quoiquilencoûte pic.twitter.com/LtWBcAeBTt
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