Salles-Curan. L’étude notariale s’étoffe

  • Un nouveau souffle pour traiter les dossiers de la clientèle. Sophie, troisièmede la fratrie Cunienq, prend ses marques auprès de son père Jacques.
    Un nouveau souffle pour traiter les dossiers de la clientèle. Sophie, troisièmede la fratrie Cunienq, prend ses marques auprès de son père Jacques.
  • Sophie, 3e de la fratrie Cunienq, prend ses marques auprès de son père Sophie, 3e de la fratrie Cunienq, prend ses marques auprès de son père
    Sophie, 3e de la fratrie Cunienq, prend ses marques auprès de son père
  • L’étude notariale s’étoffe L’étude notariale s’étoffe
    L’étude notariale s’étoffe
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CORRESPONDANT

Un nouveau regard se pose désormais sur les dossiers à l’étude notariale de Salles-Curan. C’est celui de Sophie Cunienq, 35 ans, récemment diplômée notaire mais qui était depuis mars 2016 notaire assistant auprès de son père Jacques.

Car dans la famille Cunienq, le notariat est une longue histoire. En effet, c’est Germain, le grand-père de Sophie qui avait ouvert cette étude et rédigé les premiers actes en 1952. Il tint l’étude durant 30 ans avant de la céder à son fils Jacques qui officie depuis 1982.

Aujourd’hui Sophie vient lui prêter main-forte. Après des études de droit à Albi pendant un an puis à Toulouse pendant trois ans, elle a rejoint l’école de notaires de Montpellier. S’en sont suivis des stages à Saint-Affrique et à Balaruc-les-Bains mais ses racines lévezines l’ont ramenée au pays et elle a éprouvé l’envie tenace de s’ancrer là où elle a vu le jour.

Ses rêves d’enfant étaient pourtant les voyages, les pays étrangers, mais elle préfère les garder pour les vacances et choisit, pour sa carrière professionnelle, la vie sereine à la campagne et le contact avec les gens qui lui paraissent si importants.

En effet, "à Salles-Curan, explique-t-elle, l’étude voit venir des clients de plusieurs villages à la ronde, parfois de la ville et conséquemment le travail y est très diversifié : problèmes de mitoyenneté, arrangements de familles, servitudes spécifiques au milieu rural, estimations, déplacements dans les fermes, conseils de proximité, mariages, successions, transmissions des entreprises…" Sophie est intarissable sur le sujet et l’on sent l’excitation poindre derrière ses mots. Près d’elle, Jacques son père, confirme l’attrait du métier en ponctuant la conversation de quelques anecdotes. Il faut rappeler qu’il exerce depuis maintenant 40 ans et que par amour du métier il ne lâche pas encore !

C’est donc le tandem Sophie-Jacques, épaulé par les cinq fidèles employées, qui va désormais œuvrer dans un esprit familial pour l’intérêt des clients de l’étude.

Alors que dans d’autres villages les études notariales sont fermées et n’assurent qu’une permanence un jour par semaine, celle de Salles-Curan fonctionne tous les jours ouvrables. C’est un service qui perdure et que les villageois sauront apprécier, le moment venu.

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