L'Hospitalet-du-Larzac. Lum del Larzac capte les rayons de soleil sur le plateau

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La société pose des panneaux solaires sur les bâtiments agricoles du Larzac.

Habiller les toits des fermes avec des panneaux solaires. C’est ce que fait la coopérative énergétique, Lum del Larzac.

Basée à Saint-Martin-du-Larzac, la SAS où la Société civile des terres du Larzac (SCTL) est majoritaire, travaille depuis 2016 sur le plateau, avec les agriculteurs, pour la rénovation des toits.

"L’histoire est née de la volonté d’un fermier qui voulait refaire son toit, rembobine Thomas Lesay, le président. On a mis du photovoltaïque dessus parce que la rénovation coûtait cher."

La société est donc créée et Lum del Larzac voit le jour. La lauze et les panneaux solaires se marient sur les bâtiments ciblés par les fermiers pour générer quelques revenus. "L’idée est d’aider les gens à investir dans les énergies renouvelables et dans la transition écologique." Elle intervient essentiellement sur le nord du plateau du Larzac, où la (SCTL) existe.

À ce jour, une vingtaine d’installations sont en place sur les bâtiments agricoles. "La plupart sont des panneaux avec une puissance de 9kWh, ils font 60m² environ", explique Thomas Lesay. D’autant que le Larzac est un territoire prisé des amoureux de l’énergie solaire. Au point qu’il est convoité pour des projets de grande envergure qui hérissent le poil des habitants du plateau. Ce que refuse la SAS.

"On ne veut pas faire de photovoltaïque au sol, assure l’agriculteur de Saint-Martin-de-Larzac. Encore moins sur des terrains agricoles. On n’est pas dans une optique de gagner des sous, mais de faire un placement. Il reste encore beaucoup de toits qui ne sont pas équipés et des terres stériles qui pourraient servir."

Une fois produite, l’énergie aveyronnaise est venue à EDF ou à Enercoop, "coopérative d’électricité vraiment verte locale et citoyenne", comme elle se décrit.

Avec une aide de la Région

Pour ce qui est du technique, Thomas Lesay n’est pas un spécialiste. Tout comme Élise, nouvelle employée de la SCTL et de la SAS. "On fait appel à des professionnels. C’est une entreprise qui fait ça depuis longtemps." Qui ont par exemple équipé les bâtiments de la ferme des baumes, à quelques encablures de l’abri troglodytique. L’atelier du tourneur de bois de la commune est couvert de panneaux, comme la bergerie en contrebas, où les 270 brebis de Thomas sont au chaud. "Un panneau de 60 m² peut produire entre 10 et 12kWh." Ce qui peut alimenter un peu plus de deux foyers par an.

Lum del Larzac est prête à accueillir de nouvelles têtes parmi les 148 apporteurs de parts. "On bénéficie aussi d’une aide de la Région Occitanie, on avait répondu à un appel de projet. Elle nous aide au financement pendant trois ans et multiplie par deux la somme que les investisseurs veulent mettre."

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